tag:blogger.com,1999:blog-26444099390426041822024-03-13T03:42:39.399+01:00Envie de livresLire et partagerEnvie de livreshttp://www.blogger.com/profile/07824164920049490653noreply@blogger.comBlogger21125tag:blogger.com,1999:blog-2644409939042604182.post-52557389685028617632013-05-27T21:22:00.001+02:002013-05-28T18:35:14.281+02:00Lectures-coups de cœur de ces derniers mois !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<a href="http://img15.hostingpics.net/pics/310989montage2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="327" src="http://img15.hostingpics.net/pics/310989montage2.jpg" width="400" /></a></div>
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<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Absente sur mon blog ces derniers mois, je n'ai pas pour autant réduit mes lectures (mais investi dans de nouvelles étagères, si... !). Il y a donc de nombreux livres que j'aimerais vous faire partager, mais que je n'ai pas lu assez récemment pour vous en faire une chronique suffisamment détaillée. En effet, comme vous l'aurez sûrement remarqué, je me suis proposé dès le départ de ne publier que des articles relativement développés. </span></div>
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<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Je trouvais tellement frustrant de devoir faire l'impasse sur ces livres, que j'ai décidé de les évoquer au travers d'un article "Lectures-coups de cœur de ces derniers mois". C'est parti ! </span></div>
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<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Le Grand Prix (si je devais en décerner un) reviendrait sans conteste à Carlos Ruiz <span style="background-color: white; line-height: 19.1875px; text-align: start;">Zafón</span> dont j'ai lu une partie de la bibliographie au cours de l'année passée. </span></div>
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<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">D'abord les premier et deuxième romans du cycle du<i> Cimetière des Livres Oubliés</i> : <b><u>L'Ombre du Vent</u></b> (2004) et <b style="text-decoration: underline;">Le Jeu de l'ange</b> (2009). Puits de magnifiques citations, notamment sur l'amour, la littérature, la vie, et les liens qui les unissent, ces romans ne sont que pure poésie. A noter avec quelle virtuosité Carlos Ruiz <span style="background-color: white; line-height: 19.1875px; text-align: start;">Zafón</span> nous entraîne dans une Barcelone tour à tour réaliste et fantastique (à l'image des romans), faisant de la ville un personnage à part entière. Ces deux romans m'ont littéralement transportée, de ces livres qui vous envoûtent à un point tel que vous ne pourrez assurément jamais les oublier. Je prévois de lire bientôt le troisième volet, <b><u>Le Prisonnier du Ciel</u></b> (2012), qui fera probablement l'objet d'une chronique sur le blog. </span></div>
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<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Les lecteurs familiers de <span style="background-color: white; line-height: 19.1875px; text-align: start;">Zafón</span> et de son style ne manqueront pas de découvrir également, hors trilogie des <i>Livres oubliés</i>, <b><u>Le Prince de la Brume</u> </b>(2011), premier roman publié par l'auteur en 1992 mais traduit seulement en 2011 en français, avec déjà cette subtile alternance de policier, romantique et fantastique, que l'on retrouve aussi dans <b><u>Marina </u></b>(2011), plus sombre, mais tout aussi magnifique. S'il est un auteur qui nous fait aimer le monde des livres, c'est bien Carlos Ruiz <span style="background-color: white; line-height: 19.1875px;">Zafón</span>.</span></div>
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<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Une suite réussie et à la hauteur du premier volet devenu un véritable best-seller (<b><u>Le Mec de la tombe d'à côté</u></b>, chronique <a href="http://enviedelivres.blogspot.fr/2011/04/le-mec-de-la-tombe-da-cote-katarina.html" target="_blank"><b>par ici</b></a>) : c'est ainsi que je qualifierais <b><u>Le Caveau de famille</u> </b>(2011), de la suédoise Katarina Mazetti. Désirée, la bibliothécaire citadine, et Benny, l'agriculteur, s'étaient donné trois essais pour avoir un enfant. Si ça ne marchait pas, c'était terminé pour toujours. Sinon... et bien sinon, ça donne cette suite tout aussi drôle et touchante que le premier opus, bébé à gérer en prime ! Leurs différences sont toujours aussi inévitables que leurs sentiments inexplicables... Mais ils vont tenter de dépasser ce qui les sépare pour se consacrer à ce qui désormais les unit. </span></div>
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<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Si vous aimez l'humour décalé, alors vous apprécierez les aventures du <b><u>Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire</u></b> (2011) de Jonas Jonasson. Décidément, la littérature suédoise est à l'honneur ici ! Tout commence lorsqu'Allan Carlson s'enfuit de sa maison de retraite le jour de son centième anniversaire. S'engage alors une folle épopée ponctuée de flashbacks qui retracent la vie hors du commun (et encore, le mot est faible...) de ce héros culotté, de sa naissance jusqu'au temps de la narration. Humour loufoque, quiproquos à la pelle et situations cocasses, péripéties à la limite du vraisemblable, galerie de personnages farfelus, fantaisies historiques inattendues : tout en revisitant à sa manière des moments-clés de l'Histoire du vingtième siècle, ce road-movie déjanté vous fera passer un excellent moment !</span></div>
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<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">En parlant de road-movie déjanté, avez-vous lu <u><b>La Vie très privée de Mr Sim</b></u> (2011) de Jonathan Coe ? Maxwell Sim est un loser de quarante-huit ans, délaissé par sa femme et par sa fille, "voué à l'échec dès sa naissance" (nous dit la quatrième de couverture), qui se voit proposer une mission inattendue, en tant que représentant de brosses à dents high-tech. Guidé par un GPS dont il va immédiatement tomber amoureux, son voyage à travers l'Angleterre et les paysages de son enfance va être l'occasion pour lui de redécouvrir son passé, entre malentendus, regrets, ambiguïtés et occasions manquées. </span></div>
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<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Récit original où l'humour (parfois noir, mais devrais-je simplement dire "britannique" ?) côtoie la reconstitution progressive, façon puzzle, d'un passé aux nombreux épisodes inexpliqués, ce roman surprenant nous livre le portrait touchant d'un homme catalogué perdant.</span><br />
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Je terminerai cette chronique tout en légèreté, avec une comédie qui se distingue vraiment par son originalité : <u style="font-weight: bold;">Sors de ce corps, William !</u><span style="font-weight: bold;"> </span>(2010) de David Safier, romancier allemand à succès, également connu pour son <b><u>Maudit Karma</u></b> (2008). En proie à un chagrin d'amour et prête à tout pour reconquérir l'homme de sa vie, Rosa s'en remet au magicien Prospero, soi-disant spécialiste des voyages dans le temps. Elle se réveille alors au seizième siècle, dans la peau de William Shakespeare ! Et le magicien est formel : elle ne pourra retrouver son époque qu'une fois qu'elle aura découvert ce qu'est le véritable amour... L'auteur s'est amusé à alterner les narrateurs, menant son récit tantôt du point de vue d'une jeune femme du vingt-et-unième siècle, tantôt de celui du dramaturge anglais : jubilatoire ! De situations burlesques en quiproquos savoureux, sur fond de choc des cultures et des époques, un roman décidément très divertissant !</span><br />
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"></span><br />
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Envie de livreshttp://www.blogger.com/profile/07824164920049490653noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2644409939042604182.post-36269593072689279002013-05-24T17:36:00.000+02:002013-05-28T18:36:03.876+02:00Demain j'arrête ! - Gilles Legardinier<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">(Fleuve Noir, Novembre 2011, 350 p. et Pocket, Avril 2013, 404 p.)</span><br />
<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"></span><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuooTbP75c1iXPAH4DgF2dBTU13wxi2d4QhDAE1aM5CGlYtF0gmKxHmaBClgV8hgRR8hq9xdAmCM8i__Gs43d1s8dQdk7GHPnD_wmWaABKIXM2__fGJgfNVNjI5IkFCBVz4bGg3plY5CQ/s1600/816UEv9AncL._SL1500_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; display: inline !important; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuooTbP75c1iXPAH4DgF2dBTU13wxi2d4QhDAE1aM5CGlYtF0gmKxHmaBClgV8hgRR8hq9xdAmCM8i__Gs43d1s8dQdk7GHPnD_wmWaABKIXM2__fGJgfNVNjI5IkFCBVz4bGg3plY5CQ/s320/816UEv9AncL._SL1500_.jpg" width="190" /></a><i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b>Envie de ... résumer :</b></i></div>
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<i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif; text-align: justify;"><b><br /></b></i></div>
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<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Au début, c'est à cause de son nom rigolo que Julie s'est intéressée à son nouveau voisin. Mais très vite, il y a eu tout le reste : son charme, son regard, et tout ce qu'il semble cacher...<br />Parce qu'elle veut tout savoir de Ric, Julie va prendre des risques de plus en plus délirants ...</span></div>
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<i style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b>Envie de ... donner mon avis : </b></i><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><b><i><br /></i></b><br />Un roman au top des meilleures ventes en librairies, une couverture et un titre pour le moins énigmatiques... De quoi attiser ma curiosité ! Le moins que l'on puisse dire, c'est que ma curiosité est carrément satisfaite. Cette comédie est un vrai bonheur. Ce livre fait partie des plus drôles que j'ai lu ces dernières années, aux côtés des romans d'Agnès Abécassis bien sûr (toujours au top !), qui font d'ailleurs l'objet de deux chroniques sur mon blog : </span><a href="http://enviedelivres.blogspot.fr/2012/03/pele-mele-de-mes-dernieres-lectures.html" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;" target="_blank">Le Théorème de Cupidon (article pêle-mêle)</a><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"> et </span><a href="http://enviedelivres.blogspot.fr/2011/03/soiree-sushi-agnes-abecassis.html" style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;" target="_blank">Soirée Sushi</a><span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"> (oui oui je fais ma propre promo ! Mais l'essentiel c'est de l'assumer, non ?!).</span><br />
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<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">A la base de ce roman à l'humour désopilant, je vous présente Julie. Julie Tournelle, vingt-huit ans, travaille dans la banque (et déteste ça) et vient de se faire plaquer par Didier. Autant dire qu'elle se cherche, tant sur le plan professionnel qu'affectif. Elle se cherche, et elle s'ennuie aussi, peut-être un peu... C'est en partie ce qui explique ce besoin irrépressible d'épier son mystérieux nouveau voisin dont le seul nom "enflamme votre imagination" ! Qui est donc Ricardo Patatras ? Que cache-t-il ? A la fois charmée et intriguée par Ric, Julie va chambouler son quotidien et prendre les risques les plus fous pour tenter de percer le mystère qu'il recèle (si tant est qu'il y ait quelque chose à percer... mais je n'en dirai pas plus).</span><br />
<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;"><br /></span><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">L'origine du récit de Julie, c'est cette question posée par un inconnu au détour d'une soirée : "Dis moi, Julie, c'est quoi le truc le plus idiot que tu aies fait dans ta vie ?" C'est pour tenter d'y répondre avec un maximum d'honnêteté que Julie décide de nous raconter cette histoire tour à tour drôle et émouvante, où les passages comiques succèdent aux moments plus "profonds". C'est d'ailleurs un aspect qui m'a tout particulièrement plu dans ce roman : au-delà des sourires, parfois même des rires, qu'il suscite, il n'est cependant pas dénué d'un vrai "fond". L'écriture est accessible, sans prétention, et extrêmement vivante. Tout le mérite de l'auteur, c'est de nous faire tour à tour sourire, s'émouvoir et réfléchir. Le choix des mots se distingue par sa simplicité et son authenticité. Ils n'en sont que plus "vrais" et touchants : </span><br />
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span>
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<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">"Je ne sais pas grand-chose mais j'ai au moins compris un truc sur cette terre. Le vrai miracle, ce n'est pas la vie. Elle est partout, grouillante. Le vrai miracle, Julie, c'est l'amour".</span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">(de Sophie à Julie, une citation qui me plaît tout particulièrement)</span></div>
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<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Habituée aux romans "féminins" dans lesquelles le portrait et les tribulations de l'héroïne, souvent narratrice, sont brossés par des <i>romancières</i>, c</span><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">e qui m'a vraiment surpris pendant que je lisais le roman, c'est qu'il ait été écrit par un homme (qui plus est par un homme qui s'était jusqu'ici illustré dans le registre du thriller) ! En voilà un pari osé ! Mais le résultat est excellent. L'auteur sonde et manie si bien les rouages de la psychologie féminine, sans tomber dans la caricature (allez, faut bien le reconnaître), que l'on en viendrait presque à oublier que c'est un homme, un vrai, qui se cache derrière la plume. </span><br />
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Car il faut bien l'admettre, quelle femme n'a jamais élaboré de véritables plans d'action, aussi tordus ou extravagants soient-ils, pour tenter de séduire un homme, de l'approcher, de le connaître ? </span><br />
<span style="font-family: Georgia, 'Times New Roman', serif;">Quelle vraie nana digne de ce nom ne s'est jamais "fait de films" ou n'a jamais spéculé, sur la vie de ses voisins, collègues, parents, proches amis ? Pour ma part, j'avoue me reconnaître très largement dans cette jeune femme qui imagine facilement les scénarios les plus improbables pour expliquer les comportements, réactions, actes ou paroles des gens. Et c'est justement parce que cette propension à décoder, à analyser, nous est familière, qu'il est franchement drôle d'en devenir le spectateur, l'observateur extérieur, et d'en rire le temps d'un livre. Julie "psychote", et c'est ce qui la rend attachante. Son énergie, sa créativité, ses déboires (!), ses espoirs : autant d'éléments qui vous font penser "c'est un peu moi ça" ! Je me suis moi-même demandé quel était le truc le plus fou que j'avais fait dans ma vie (tout du moins jusqu'à aujourd'hui... !).</span><br />
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Je me dis souvent que personne ne peut affirmer avec certitude qu'il sait de quoi sera fait demain. Un élément qui nous semblait pourtant à première vue insignifiant, un mot, un choix, une direction, etc. peuvent tout changer : "On croit connaître son environnement, pourtant parfois il suffit qu'un détail change et vous ne vous doutez pas que c'est toute votre vie qui va y passer. Et ça, on ne le voit jamais venir". Julie semble d'accord avec moi ! :) </span><br />
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Pour finir, quelques mots sur les chats, qui reviennent au fil du livre en leitmotiv... La comparaison entre l'approche amoureuse des félins et celle des humains est extrêmement amusante et bien trouvée. Si vous n'avez pas lu le roman, je viens de vous livrer un élément qui rend sa couverture un peu moins insolite. Je ne dirai donc rien au sujet du bonnet péruvien... Bonne lecture !</span><br />
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<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-style: italic; font-weight: bold;">Envie ... d'un extrait :</span><br />
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<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">"C'est la première fois que je rencontre ce garçon avec un nom rigolo, et je suis telle la souris coincée par la tapette. Maintenant, je comprends les rois, les chevaliers et les saintes qui, dans ce genre de situation, ont juré que s'ils s'en sortaient, ils feraient construire une basilique. Le problème, c'est qu'avec mon compte d'épargne, j'ai seulement les moyens de faire bâtir une niche ou un grand terrier. Mais je promets de le faire".</span><br />
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<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">"Voici la preuve que dans cette vie tout est possible. Gardons-nous des jugements définitifs. Ne disons jamais "jamais". Aimons-nous les uns les autres, mais méfions-nous quand même des chats. Je vais moi aussi devenir un puits d'aphorismes à deux balles, c'est de tradition dans la famille".</span><br />
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
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Envie de livreshttp://www.blogger.com/profile/07824164920049490653noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2644409939042604182.post-80728672105599019512012-04-03T11:09:00.000+02:002012-04-03T11:09:04.218+02:00Jusqu'à ce que la mort nous sépare - Lisa Gardner<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">(L'Archipel, 1998, 304 p. et Archipoche, 2012, 370 p.)</span><br />
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</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgddTTjh7cQt1mbHzyiP7UykhuACWWe-B1zQ5FTBwnnrBi53nQeIYXnTTnZWO3WN3mLUXQO-tDGuoaRRP9e5wN1IVYmJK9rwknDRKUnLlo5bRw2kdcpijhcph6CjrgBcY1DJW1zmiO6yPA/s1600/9782352872962FS.gif" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgddTTjh7cQt1mbHzyiP7UykhuACWWe-B1zQ5FTBwnnrBi53nQeIYXnTTnZWO3WN3mLUXQO-tDGuoaRRP9e5wN1IVYmJK9rwknDRKUnLlo5bRw2kdcpijhcph6CjrgBcY1DJW1zmiO6yPA/s320/9782352872962FS.gif" width="198" /></a></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><i><b>Envie de ... résumer : </b></i><br />
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<div style="text-align: center;">(<i>titre original : The perfect husband</i>)</div><br />
Tess croyait avoir trouvé le mari idéal en la personne de Jim Beckett, un policier jouissant d'une excellente réputation dans la petite ville de Williamstown, Massachusetts.<br />
Mais, après plusieurs années de mariage, Tess découvre le monstre qu'est en fait son époux. A-t-elle d'autre choix que de le dénoncer ?<br />
En attendant son jugement, Jim est placé dans un quartier de haute sécurité, dont il parvient à s'évader... Il n'a dès lors qu'une idée, fixe : retrouver celle qui l'a trahi. Et lui rappeler qu'ils sont unis pour la vie, que seule la mort pourra jamais les séparer ...<br />
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<b><i>Envie de ... donner mon avis : </i></b><br />
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Dans un article publié en septembre 2009 à l'occasion de la sortie en France de "Sauver sa peau", le site <i>lepoint.fr</i> qualifiait Lisa Gardner de "nouvelle Mary Higgins Clark". Pour ma part, bien que le rapprochement soit flatteur (je suis moi-même une inconditionnelle de Mary Higgins Clark !), je préfère appréhender un auteur dans sa singularité, dans ce qu'il a de propre et d'original, sans dresser de parallèle avec un autre écrivain à succès dans le même genre littéraire. Car en effet, avec "Jusqu'à ce que la mort nous sépare", son premier roman paru en France en 1998, Lisa Gardner a créé son propre style, et est dès lors venue s'inscrire durablement au rang des virtuoses du suspense ! <br />
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Vous faire partager un polar me confronte toujours à l'épineux problème d'en dire suffisamment pour vous allécher, sans vous révéler les moments-clés de l'intrigue !<br />
Comme à mon habitude, c'est le résumé de la quatrième de couverture que j'ai reproduit en tête de cet article. Cependant, il me semble ici opportun de rajouter quelques éléments (qui ne dénatureront en rien votre propre découverte du livre).<br />
Après un bref prologue, l'histoire débute en Arizona, chez l'ex-mercenaire Jordan Terrance Dillon (alias "J.T"), retranché dans une riche villa avec piscine, perdu dans un quotidien morose où cynisme et débauche n'ont d'égal que les quantités de bière et de tequila avec lesquelles il éponge son désarroi. Cet exil va être troublé par l'arrivée de Tess Williams, qui vient trouver J.T. sur les conseils d'un ami commun, afin qu'il la forme et l'entraîne, dans le but d'affronter son ex-mari récemment évadé de prison après avoir assassiné sauvagement deux gardiens. Parce qu'elle a joué un rôle essentiel dans l'arrestation de son mari, violeur et tueur en série, Tess sait qu'il la poursuit et qu'elle est sa proie ultime. Après avoir confié sa fille Samantha au lieutenant de police Lance Difford, et parcouru des milliers de kilomètres, la jeune femme, affaiblie et rachitique, va tenter de convaincre J.T. qu'il est le seul à même de lui apporter l'aide dont elle a besoin. <br />
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J'aimerais vous parler de ce roman à travers deux thèmes principaux : <br />
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<i>Des héros écorchés vifs ... </i><br />
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Hantée par la monstruosité de son mari et rongée par la culpabilité, Tess semble bien avoir trouvé son double masculin en la personne de J.T. En effet, l'ancien marine et ex mercenaire semble lui aussi traîner un lourd passé. Cependant, semblables aux pièces d'un puzzle, les éléments de ce passé ne nous seront que progressivement révélés. Ils feront également intervenir Marion, membre du FBI et sœur de J.T, dont la froideur et le professionnalisme n'ont d'égal que la haine qu'elle semble vouer à son frère. Pourquoi un tel ressentiment, une telle méfiance envers J.T ? Et pourquoi ce dernier refuse-t-il de se rendre au chevet de son père mourant ? J.T et Marion sont-ils réellement si différents qu'ils veulent bien s'en persuader ? <br />
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Étouffant et oppressant, le passé de Tess était déjà un poids bien avant sa rencontre avec Jim Beckett, son futur mari. Battue par son père, terrorisée par son mari et soumise à lui, Tess fait partie de ces personnages maudits, malmenés par la vie, sans cesse rattrapés par le sang, la souffrance et le tourment. Tess est convaincue de l'impuissance de la police à la protéger d'un meurtrier qui saura toujours tout anticiper. A fleur de peau, fermement décidée à affronter seule son mari, cette jeune femme fragile et désemparée va se surpasser, mue par l'amour qu'elle porte à sa fille et par son désir de la préserver. Le personnage de Tess est infiniment touchant, tout autant par sa détermination que par sa fragilité et sa vulnérabilité.<br />
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Étonnamment, je ferai le même constat au sujet de J.T : d'apparence froide et "brute de décoffrage", arrogant et souvent méprisant, son personnage renferme cependant de profondes blessures et une indéniable vulnérabilité, que ses sarcasmes et son ironie ne servent qu'à masquer... <br />
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<i>La traque sans relâche d'un impitoyable psychopathe ... </i><br />
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En la personne de Jim Beckett, la police est confrontée à un monstrueux tueur en série, dont la sauvagerie et la cruauté n'ont (malheureusement) d'égales que l'intelligence et l'ingéniosité. Lisa Gardner dresse un portrait extrêmement détaillé et travaillé du meurtrier. Pour les professionnels qui l'ont traqué inlassablement en vue de son arrestation, et qui le traquent aujourd'hui à nouveau depuis son évasion, Jim Beckett est tout autant un modèle de sadisme et de barbarie, que d'adresse et d'habilité. Parce qu'il a "fait partie de la maison", Beckett connaît les modes opératoires de la police, et peut dès lors facilement anticiper. Après son évasion, il se joue de la police, multiplie les ruses et les déguisements, et n'a plus qu'une seule idée en tête : assassiner Tess, à qui il n'a jamais pardonné de l'avoir dénoncé... <br />
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Impassible, froid, au physique presque inhumain, cet assassin qui a fait de la "discipline" son maître-mot transformera à tout jamais la vie et les convictions des enquêteurs, policiers ou agents fédéraux, qui donneront tout de leur personne dans cette redoutable chasse à l'homme ... <br />
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A chaque instant, le suspense est habilement manié, les réponses subtilement apportées et les rebondissements justement exploités. Rejoignant une critique qui faisait état d'un thriller digne du "Silence des agneaux" de Thomas Harris, je ne peux que vous inciter à lire ce livre, qui a le mérite d'approfondir vraiment le profil des personnages, et pas seulement celui du meurtrier. En bref, un très bon polar, qui sait s'emparer de notre attention pour ne la relâcher qu'une fois la dernière page réellement tournée ... <br />
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<i><b>Envie ... d'un extrait : </b></i><br />
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"Vous n'avez donc pas compris ? C'est un flic. Il connaît leur façon d'opérer. Il pense comme eux. Tant que je resterai avec eux, je risquerai ma peau, parce que les flics observent certaines règles, au contraire de Jim. Il saura toujours anticiper leurs actions et c'est moi qui me retrouverai devant la batte de base-ball. Je ne veux pas revivre cette situation. Je refuse de rester-là comme une souris en attendant que le chat me saute dessus".<br />
<br />
"Je répète, c'est un psychopathe. Autrement dit, il sait admirablement compartimenter les choses. D'une part, il connaît les règles et les normes de la société. Il sait s'y conformer, se faire apprécier. Il est affable, extraverti, sûr de lui. D'autre part, il se considère au-dessus de tout le monde. Les sentiments de culpabilité, les remords,le sens du devoir lui sont inconnus. Il ment sans peine, il est obsédé par l'apparence physique. Son appétit sexuel est grand et, malgré son mépris pour les femmes, il ne peut s'en passer".<br />
<br />
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</div>Envie de livreshttp://www.blogger.com/profile/07824164920049490653noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2644409939042604182.post-71905366446240507332012-03-20T20:44:00.002+01:002012-03-20T20:52:49.715+01:00Pêle-Mêle de mes dernières lectures<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6_scAC0AMzI4EM5lchBr3-e0jiWNIpPcPXEmRrr0lvAFQwGv1kKMnIeabd3l7wDuXubB17hzgq_6OBfMk4wQOPUauJmGATHQJuOUbFERcaw2Rn4pNOZk5ArMtDfBEpwabWShnEWtqQ6s/s1600/4.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6_scAC0AMzI4EM5lchBr3-e0jiWNIpPcPXEmRrr0lvAFQwGv1kKMnIeabd3l7wDuXubB17hzgq_6OBfMk4wQOPUauJmGATHQJuOUbFERcaw2Rn4pNOZk5ArMtDfBEpwabWShnEWtqQ6s/s1600/4.jpg" /></a></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">J'avoue avoir très peu alimenté le blog ces derniers mois. Pour autant, je n'ai pas interrompu mes lectures ! Et il y en a beaucoup que j'aurais aimé vous faire connaître et partager ! </span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><br />
Alors je vous propose d'en évoquer quelques unes par le biais d'un article "pêle-mêle", au fil duquel j'aborderai quelques romans lus dernièrement. Je pourrai ainsi consacrer mes prochains articles à mes lectures récentes, tout en ayant quand même eu l'opportunité de vous parler de lectures plus anciennes (de quelques semaines seulement bien sûr...), qu'il me tenait tout de même à cœur de faire figurer dans ces pages. </span></span><br />
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<span style="font-size: large;"><b><span style="color: #990000;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">La Vie d'une autre - Frédérique Deghelt (Actes Sud, 2007, 341 p. et Le Livre de Poche, 2010, 251 p.)</span></span></b></span><br />
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<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Je connaissais Frédérique Deghelt pour avoir lu "La Grand-mère de Jade", un moment de lecture très émouvant. C'est une version rééditée de "La Vie d'une autre", à l'occasion de son adaptation au cinéma avec Juliette Binoche et Mathieu Kassovitz, que je me suis procuré en début d'année. <br />
En une nuit, Marie, jeune femme indépendante de vingt-cinq ans, se retrouve douze ans plus tard, mariée, trois enfants, et plus aucun souvenir de ces années écoulées. Au contact de ses proches qui ne se doutent pas du mal inexpliqué qui est désormais le sien, en proie à cette vie qui lui échappe, Marie part en quête de réponses à ses questions, à la fois actrice de sa propre vie, et spectatrice de "la vie d'une autre"...</span></span><br />
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<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Mon avis ? Un très beau roman, prenant et bien écrit. Une histoire originale, construite autour de thèmes tels que la fuite du temps, les choix de la vie (les bons, les mauvais, ceux que l'on a fait, mais aussi - et surtout - ceux que l'on aurait dû faire...), la connaissance de soi, les souvenirs que l'on se construit (et ceux que l'on aimerait avoir déjà détruit...), l'amour (et le désamour), la passion, les idéaux, les doutes... Ce qui rend le roman captivant, c'est aussi son côté "enquête". De plus, l'héroïne est aussi la narratrice, ce qui permet au lecteur de réellement s'identifier à sa quête de compréhension et à son cheminement vers la sérénité. Pour ma part, je n'ai pas eu l'occasion de voir le film inspiré du livre. J'apprécie beaucoup Juliette Binoche, je prévois donc de le voir tôt ou tard. Mais si de votre côté vous l'avez déjà vu, faites moi part de vos impressions : fidèle au roman ? Dans la négative, bon film tout de même ? Affaire à suivre pour moi ! </span></span><br />
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<span style="color: #990000; font-size: large;"><b><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Le Théorème de Cupidon - Agnès Abécassis (Calmann-Lévy, 2011, 240 p. et Le Livre de Poche, 2012, 288 p.)</span></b></span><br />
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<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Il y avait déjà quelque temps que je projetais de lire le dernier roman d'Agnès Abécassis. J'attends toujours ses livres avec impatience et ils ne m'ont jamais déçue ! Cette fois encore, la griffe Abécassis a tenu ses promesses ! Surprise et humour sont au rendez-vous dans cette histoire qui est celle de deux vies parallèles : Adélaïde et Philéas travaillent tous les deux dans le cinéma mais ne se connaissent pas ("enfin, c'est ce qu'ils croient...", nous dit la quatrième de couverture). Pétulante jeune femme drôle, extravertie, et déçue par les relations amoureuses, Adélaïde n'a a priori rien à voir avec Stanislas, peu sûr de lui, gauche et toujours pressé de conclure. Qui plus est, "deux lignes parallèles ne se croisent jamais... Sauf si elles sont faites l'une pour l'autre", énonce le Théorème de Cupidon ! <br />
<br />
Alors, quand ? Comment ? Où ? Pourquoi ? C'est ce que ce roman amusant, captivant et follement divertissant vous propose de découvrir ! Et il vous avance de solides arguments : deux narrateurs (donc deux regards sur les événements), des situations insolites et surprenantes, des dialogues savoureux, un soupçon d'émotions et, comme toujours chez Agnès, des personnages vrais, "entiers", et donc immédiatement attachants. Je ne peux que profiter de l'occasion pour insister à nouveau auprès de vous, "vous" les filles évidemment (quoique...), sur la NÉCESSITÉ IMPÉRIEUSE ET ABSOLUE (sans exagération aucune) de lire Agnès Abécassis ! J'ai consacré l'année dernière une chronique à "Soirée Sushi", mais il ne s'agit là que d'une de ses perles de comédie ! "Toubib or not toubib", "Chouette, une ride !" (pour ne citer qu'eux) : le divertissement et l'évasion sont à coup sûr ga-ran-tis ! </span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><br />
<span style="font-size: large;"><b><span style="color: #990000;">Piège Nuptial - Douglas Kennedy (Belfond, 2008 (réédition), 265 p. et Pocket, 2009, 250 p. - Titre original : <i>The dead heart</i>)</span></b></span></span></span><br />
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<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Piège nuptial" est le premier roman de Douglas Kennedy publié pour la première fois en français en 1998 sous le titre "Cul-de-sac". J'avoue, je n'avais jamais lu Douglas Kennedy avant, même si suite à l'adaptation au cinéma de "L'Homme qui voulait vivre sa vie" avec Romain Duris en 2010, j'étais pourtant bien résolue à lire le livre (il n'est jamais trop tard). </span></span><br />
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<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Piège Nuptial, c'est l'histoire de Nick Hawthorne, modeste pigiste américain blasé par la vie qui, sur un coup de tête, fasciné par une carte routière de l'Australie découverte dans une bibliothèque de Boston, plaque tout du jour au lendemain et s'envole pour Darwin. Vite rebuté par cette ville, Nick ne tarde pas à s'aventurer sur la route du bush australien. Après avoir goûté, non sans mal, à la solitude des grands espaces et percuté un kangourou en pleine nuit, Nick poursuit sa route en compagnie d'Angie, une auto-stoppeuse directe, graveleuse et exubérante, avec laquelle il vit une brève histoire faite de débauche et d'excès en tous genres. Trois jours plus tard, il se réveille drogué et ... marié. Sans aucun souvenir des derniers événements, reclus à Wollanup, un village d'une cinquantaine d'habitants, à plus de quatre-cent kilomètres de désert de la ville la plus proche... Loin de toute trace de civilisation, marié à une nymphomane rustre doublée d'une parfaite alcoolique, coincé au beau milieu d'une communauté de primitifs illuminés (et imbibés de bière) qui semblent prêts à tout pour préserver leur communauté, Nick est irrémédiablement pris au piège... </span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Vous l'aurez sans doute compris, ce polar est conçu à la manière d'un huis clos. Noir, oppressant. Et tout simplement génial. Roman noir original, Piège nuptial entraîne le lecteur dans une lutte acharnée pour l'évasion et la survie dans ce qui semble bien tout proche de l'enfer sur terre. La violence latente, la vie culturelle inexistante, la chaleur suffocante, l'atmosphère pesante, la puanteur persistante : tous les ingrédients sont réunis pour confiner le lecteur dans un univers résolument malsain, un "nulle part" où le monde semble avoir réellement touché à sa fin. Bref, un roman conduit à un rythme haletant et soutenu, au service d'un solide suspense qui vous défie de poser le livre avant la fin ! Une véritable entreprise de polarisation... </span></span><br />
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<b style="color: #990000;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Mais Comment font les femmes ? - Allison Pearson (Plon, 2002, 420 p. et J'ai Lu, 2004 - Titre original :<i> I don't know how she does it</i>) </span></span></b><br />
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<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Décidément, le monde du septième art trouve souvent son inspiration dans l'univers des lettres ces derniers temps ! Tant mieux pour moi en l'occurrence : je me suis plongée dans la lecture du roman d'Allison Pearson après avoir vu son adaptation cinématographique avec Sarah Jessica Parker (un film sympa soit-dit en passant, même si essentiellement destiné à un public féminin, il faut bien l'admettre !). A ma grande surprise, le film a pris quelques libertés notables par rapport au livre. Mais qu'importe ! Je suis ici pour vous parler du livre. <br />
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Kate Reddy, brillante gestionnaire de portefeuilles à la City de Londres, se démène quotidiennement pour gérer et concilier tant bien que mal les deux pans essentiels de son existence : d'un côté sa vie professionnelle, une lutte permanente pour exister dans le monde de la finance, un univers masculin redoutable et impitoyable, un travail et des responsabilités importantes qui la mobilisent énormément et la poussent à voyager régulièrement ; de l'autre, sa vie familiale, avec son mari Richard, qui lui reproche fréquemment ses absences, et leurs deux enfants, Ben, un an, et Emily, cinq ans. </span></span><br />
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<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Mon avis ? Découpé en chapitres courts, souvent eux-mêmes cadencés au rythme de la journée, le roman est très agréable à lire. Ce qui m'a vraiment plu, c'est que cette histoire va au-delà du portrait classique (et en vogue) de la femme polyvalente, qui fait face sur tous les fronts. A travers les questionnements et les doutes de l'héroïne, l'auteur aborde des sujets plus profonds : la place de la femme dans la société, d'hier à aujourd'hui (l'épouse, la maman, l'amie, la collègue, la voisine, etc.), les choix de la vie (eh oui, ici aussi !), le temps qui nous glisse entre les doigts (vingt-quatre heures dans une journée, c'est tout ?), le jugement des autres, la culpabilité, l'incertitude, le souci de bien faire ... Mais toujours avec humour ! J'ai vraiment a-do-ré les listes dressées par Kate (en fin de chapitre), les mails, les situations cocasses (par exemple l'épisode du supermarché !), etc. Bref, un bon moment de lecture ! Vous ne direz plus jamais "j'ai trop de choses à faire" de la même manière ...</span></span> !</div></div>Envie de livreshttp://www.blogger.com/profile/07824164920049490653noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2644409939042604182.post-90799241197691455112012-03-18T17:22:00.002+01:002012-03-18T17:39:00.548+01:00Les Mésaventures de Minty Malone - Isabel Wolff<div class="separator" style="clear: both; font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: center;"><span style="font-size: small;">(Pocket, 2002 et 2008, 528 p.)</span></div><div class="separator" style="clear: both; font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: left;"></div><div class="separator" style="clear: both; font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdscf33rfpXXFz-_iAdqhKODVaZ9Z8VqGLzfM_nonS0l8TNXX1tLln8HSaQJHJELA8B42hfFexLZ4FGa8JEYNVZ_SBYyECzc5MT9MFmluGs2W4m88UUSyOOL3O09RgoBuaDnrJ2VATIZc/s1600/9782266178051.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdscf33rfpXXFz-_iAdqhKODVaZ9Z8VqGLzfM_nonS0l8TNXX1tLln8HSaQJHJELA8B42hfFexLZ4FGa8JEYNVZ_SBYyECzc5MT9MFmluGs2W4m88UUSyOOL3O09RgoBuaDnrJ2VATIZc/s320/9782266178051.jpg" width="192" /></a><span style="font-size: small;"><b><i>Envie de ... résumer :</i></b></span><i><span style="font-size: small;"> <br />
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</span></i></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: center;"><span style="font-size: small;"><i>(titre original : The Making of Minty Malone) <br />
</i></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;"><br />
Vous êtes devant l'autel de l'église. Le prêtre prononce les phrases rituelles. Vous jetez un coup d’œil tendre et complice à votre bien-aimé. Il vous sourit. Vous lancez un "oui" énamouré. Ça y est, vous êtes presque mariée. Maintenant c'est à lui. Il vous adresse un regard plein de compassion. Vos parents, vos collègues, tous vos amis sont venus célébrer l'événement. Vous êtes aux anges. Encore une seconde et vous êtes unis pour le meilleur et pour le pire. Non ! Un "non", ferme et définitif, résonne encore dans l'église. Vous n'êtes plus mariée.</span><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;"> Tel est votre destin : vous êtes et resterez Miss Malone. Sur un point, cependant, rien ne sera plus comme avant : à votre tour, vous allez apprendre à dire "non"... <br />
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<i><b>Envie de ... donner mon avis :</b></i> <br />
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Contre toute attente (je plaide non coupable : je cours sans cesse après le temps, et voir ces pages en stand-by est extrêmement frustrant !), mon blog reprend vie aujourd'hui avec un authentique " livre de filles " que j'ai lu il y a quelques mois déjà, que j'ai beaucoup aimé, et que je tenais donc à vous faire partager. Je connaissais déjà le style d'Isabel Wolff pour avoir lu " Les Tribulations de Tiffany Trott " il y a quelques années. J'avais adoré sa capacité à conjuguer habilement l'humour avec un véritable travail de recherche dans la construction des profils de personnages.</span></div><div class="separator" style="clear: both; font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
Dans tous les pans de sa vie, affective, familiale et professionnelle, Minty Malone est une jeune femme charmante et infiniment arrangeante, gentille, conciliante. Minty cède toujours à tout et à tout le monde : <br />
... à Dominic, qu'elle s'apprête à épouser, un homme d'apparence sympathique mais pour le moins despotique, qui semble gouverner l'entier comportement de sa future épouse, de ses tenues vestimentaires à son langage, en passant par ses loisirs..., <br />
... à ses collègues, pour leur mâcher le boulot (un air de déjà-vu pour vous aussi ??)<br />
... à sa cousine Amber, aussi attachante qu'autoritaire et envahissante... <br />
<br />
Autant de manifestations de cette indulgence de tous les instants, de cette bienveillance extrême, qui lui valent certes sa réputation de jeune femme avenante, mais aussi un lot considérable de déconvenues cuisantes.<br />
<br />
Car il faut bien l'admettre : de (trop) gentille à "bonne poire" (pour reprendre son expression), il n'y a qu'un pas... Que Minty a TRÈS LARGEMENT franchi. Trop gentille par crainte de ne pas savoir gérer les conflits. Trop aimable, trop affable pour éviter d'aller à l'affrontement. Trop terrifiée à l'idée de blesser. Trop serviable par peur d'être rejetée...<br />
<br />
Mais petit à petit, les choses vont changer. Plaquée par celui qu'elle croyait être l'homme de sa vie devant l'autel de l'église le jour de son mariage, Minty va avoir un déclic. Finie la gentillesse comme " police d'assurance " ! Galvanisée par sa prise de conscience et désormais désireuse de s'affirmer pour de bon, Minty va reprendre sa vie en mains. Aidée de l'original -et pour le moins insolite- " Séminaire des Anti-Gentils ", humiliée et hantée par l'échec de son mariage, Minty va chercher à comprendre l'attitude du goujat qu'il l'a laissée en plan devant des centaines d'invités réunis pour l'occasion. <br />
A travers cette quête, elle va en découvrir davantage sur elle-même et apprendre à aborder différemment ses rapports aux autres. Parviendra-t-elle à s'affirmer, à refuser, à défendre ses points de vue ? <br />
<br />
Pour ma part, j'ai été d'autant plus touchée par cette histoire, que je suis moi-même bien souvent trop accommodante, pour les mêmes raisons que Minty d'ailleurs ! La plupart du temps, si je redoute les conflits, c'est tout autant par peur de ne pas savoir les gérer, que par peur de déplaire ...<br />
Par ailleurs, ce qui m'a tout particulièrement plu, c'est le fait d' avoir su exploiter brillamment le registre humoristique pour en fin de compte aborder un sujet somme toute profond : comment s'affirmer réellement, exprimer ses vrais désirs, tout en restant agréable, courtois et diplomate ? Au fond, comment " ménager la chèvre et le choux " ?! <br />
<br />
Avec une galerie de personnages originaux et amusants, aux traits de caractère marqués et souvent désopilants, " Les Mésaventures de Minty Malone " saura satisfaire toutes les lectrices (et les lecteurs aussi après tout hein !) à la recherche d'un roman facile à lire, drôle et résolument original. Alors sans plus attendre, dites " oui " à l'apprentissage du " non " ! Et si vous avez aimé ce roman, découvrez dès que possible " Les Tribulations de Tiffany Trott " !<br />
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<b><i>Envie ... d'un extrait : </i></b><br />
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" Il n'y a rien que je déteste plus que faire des histoires. Je suis très " gentille ". C'est ce que tout le monde dit de moi - que je suis terriblement " gentille ". On a toujours dit ça. J'abhorre au dernier degré tout type de confrontation. Je suis tout simplement incapable de les gérer. Alors, s'il s'agit d'une question secondaire, je suis plus qu'heureuse de céder parce que, dans mon esprit, ça ne vaut pas la peine qu'on fasse des histoires ".<br />
<br />
" A présent, je savais pourquoi Dominic avait fait ce qu'il avait fait. (...) C'était bien parce que j'étais trop gentille. Il avait par conséquent perdu tout respect pour moi (...). Lorsque nous nous étions rencontrés, j'étais quelqu'un d'indépendant et d'assuré. Et qu'étais-je devenue ? Une lavette avide de plaire. Une nunuche. Une bonne poire. Et Dominic avait perdu tout respect pour moi. Je ne le lui reprochais plus, désormais. Je comprenais que c'était moi la fautive ". </span></div><div class="separator" style="clear: both; font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><br />
</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div>Envie de livreshttp://www.blogger.com/profile/07824164920049490653noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2644409939042604182.post-42384390345414933002011-11-09T19:44:00.001+01:002011-11-09T22:21:43.094+01:00Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates - Mary Ann Shaffer et Annie Barrows<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: center;"><span style="font-size: small;">(Éditions Nil, 2009, 390 p. et Éditions 10/18, Coll. Domaine étranger, 2011, 410 p.)</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div class="separator" style="clear: both; font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcLrqe_myqSwez_0uHnzodxEqSjI_1Nm49uZec5AIai-I08NrOy1sWCe6Tv71y6LqMX4WiK8gIPrlNXsZTtVHHJIHXUiYPOr4omP0yU6KVZqEgxAPC2M5nBy_IlwHd1G7TPvFMUyhstCk/s1600/9782841113712FS.gif" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcLrqe_myqSwez_0uHnzodxEqSjI_1Nm49uZec5AIai-I08NrOy1sWCe6Tv71y6LqMX4WiK8gIPrlNXsZTtVHHJIHXUiYPOr4omP0yU6KVZqEgxAPC2M5nBy_IlwHd1G7TPvFMUyhstCk/s320/9782841113712FS.gif" width="203" /></a></span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><i><b><span style="font-size: small;">Envie de ... résumer : </span></b></i></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><br />
</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">(titre original : <i>The Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society</i>)</span></div><span style="font-size: small;"><br />
Janvier 1946. Tandis que Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale, Juliet Ashton, jeune écrivain, compte ses admirateurs par milliers. Parmi eux, un certain Dawsey, habitant de l'île de Guernesey, qui évoque au hasard de son courrier l'existence d'un club de lecture au nom étrange : "Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" … Passionnée par le destin de cette île coupée du monde, Juliet entame une correspondance intime avec les membres de cette communauté. Et découvre les moyens fantaisistes grâce auxquels ces amis bibliophiles ont résisté à l'invasion et à la tragédie. Jusqu'au jour où, à son tour, elle se rend à Guernesey. Pour Juliet, la page d'un nouveau roman vient de s'ouvrir, peut-être aussi celle d'une nouvelle vie…<br />
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<i><b>Envie de ... donner mon avis : </b></i></span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><i><b><br />
</b></i>Après plusieurs semaines d'absence, c'est avec un grand plaisir et un réel coup de cœur que je reviens aujourd'hui (enfin !) alimenter les pages de ce blog. Il y avait déjà quelque temps que Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates était dans ma pile à lire, mais comme toujours, c'était plus par manque de temps que par volonté délibérée. En effet, j'en avais reçu d'excellents échos depuis sa parution en France en 2009. Je m'apprête donc aujourd'hui à conforter ces échos et à tenter de vous persuader (si ce n'est déjà fait) de lire "le Cercle" de toute urgence ! Cependant, je fais le choix de ne rien révéler des éléments clés de l'intrigue !<br />
<br />
<i>Un roman épistolaire ... </i><br />
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Pour commencer, je voudrais saluer le choix du genre épistolaire (récit composé de la correspondance, fictive ou non, entre un ou plusieurs personnages), peu usité dans la littérature contemporaine, du moins pas dans l'intégralité d'un ouvrage. Certes, je conçois que cette présentation puisse en dérouter quelques-uns, car elle implique une lecture attentive et régulière, surtout quand, comme c'est le cas en l'occurrence, la galerie de correspondants (et donc de personnages) est assez fournie. Cependant, il me semble que même le lecteur le plus sceptique saura, après quelques pages de mise en route, se laisser convaincre par l'originalité et le charme de ce genre littéraire. D'ailleurs, certains chefs d’œuvre intemporels sont construits suivant cette forme ; je pense notamment aux Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos. <br />
Ici donc, c'est en même temps que l'héroïne que l'on se plonge avec délectation dans la lecture de ces lettres toutes plus captivantes les unes que les autres. Et captivantes, ces lettres le sont d'autant plus qu'elles sont écrites simplement. Le ton est "vrai", authentique (comme les personnages d'ailleurs, mais je vous en reparlerai plus loin), sans prétention, sans fioriture. Au final, le livre se lit très facilement, les récits relatés au fil des lettres le sont dans un style très fluide, spontané. C'est ce qui m'amène à vous parler des personnages.<br />
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<i>Des personnages atypiques ... </i><br />
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Commençons par l'héroïne, Juliet Ashton. Juliet écrivait une chronique hebdomadaire pour le <i>Spectator</i> durant la guerre ; par la suite, les Éditions Stephen & Stark ont réuni tous ses articles dans un ouvrage qu'ils ont publié sous le titre d'<i>Izzy Bickerstaff s'en va-t-en guerre</i> (Izzy Bickerstaff étant le nom de plume que lui avait choisi le Spectator). Au début du livre, Juliet aspire à se débarrasser d'Izzy pour se consacrer à l'écriture d'un roman plus personnel, dont elle ignore encore le thème : " je souhaiterais écrire un livre mais j'ai du mal à trouver un sujet avec lequel je puisse cohabiter joyeusement pendant plusieurs années", écrit-elle. <br />
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La première lettre qu'elle reçoit d'un certain Dawsey Adams, habitant de Guernesey, marque ainsi le point de départ de son intérêt pour l'île, ses habitants et leur vécu pendant l'Occupation. Mais si Juliet est en quête d'un sujet pour écrire son prochain roman, elle est aussi, et avant tout, en quête d'identité, en quête d'elle-même. Dans le contexte de l'après-guerre, en proie aux doutes et cherchant à apprivoiser ses émotions, la jeune femme emporte avec elle le lecteur dans une aventure tout aussi prenante que bouleversante, dont elle ressortira profondément changée à tout jamais ...<br />
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Je viens de réaliser que vous êtes peut-être en train de vous demander à quel moment je vais aborder (et expliciter, pour ceux qui n'ont pas lu le livre) l'existence de ce fameux "Cercle des amateurs de littérature et de tourte aux épluchures de patates de Guernesey" (pour le citer en entier !). Vous ne serez pas surpris de constater que je n'évoque rien d'autre que le délice que constitue l'histoire de la naissance du Cercle ... Les habitants de Guernesey se feront un plaisir de vous la raconter, chacun y allant de son petit détail croustillant (toujours !) : Dawsey Adams, le premier à entrer en contact avec Juliet, Eben Ramsey, Isola Pribby, confectionneuse d'élixirs "pour restaurer l'ardeur masculine", mais aussi Amelia Maugery ou Clovis Fossey (pour ne citer qu'eux). <br />
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Un bel hommage à l'amour de la lecture ... </i></span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"></span><br />
<span style="font-size: small;">"Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" est un véritable hymne à l'amour des lettres. Les références sont nombreuses et diverses, passant d'Emily Brontë à Catulle. Pour tous ces personnages affaiblis et humiliés par l'Occupation allemande, la lecture est un refuge, un repère dont on ne peut les priver. Après la Guerre, la lecture panse les plaies, autant qu'elles peuvent l'être ... </span><br />
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<i>"Je trouve ces personnes et leur expérience de l'occupation fascinantes et émouvantes" (Juliet) ...</i><br />
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Débordants de spontanéité et d'authenticité, parfois emplis d'une touchante naïveté, ces hommes et ces femmes vont livrer une partie d'eux-mêmes et de leur histoire à Juliet. Parfois fantasques, souvent drôles, toujours attachants, les personnages nous apportent au fil de leurs courriers une véritable leçon de vie, de courage et de solidarité face à l'adversité. Entre humour, révélations, drames et émotions, Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates est un formidable roman qui ne pourra vous laisser indifférent.<br />
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Envie .. d'un extrait : </b></i><br />
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"Je me demande comment cet ouvrage est arrivé à Guernesey.Peut-être les livres possèdent-ils un instinct de préservation secret qui les guide jusqu'à leur lecteur idéal. Comme il serait délicieux que ce soit le cas."<br />
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" C'est ce que j'aime dans la lecture. Un détail minuscule attire votre attention et vous mène à un autre livre, dans lequel vous trouverez un petit passage qui vous pousse vers un troisième livre. Cela fonctionne de manière géométrique, à l'infini, et c'est du plaisir pur."<br />
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"Je travaille l'oreille tendue vers la porte et, sitôt que j'entends le courrier tomber dans le boîte, je dévale l'escalier à toute vitesse et j'entame un autre chapitre de l'histoire, tout essouflée. Je crois que c'est ce que devaient ressentir les lecteurs rassemblés devant la porte de l'éditeur de Dickens, pour s'emparer du dernier feuilleton de David Copperfield dès sa sortie des presses."<br />
</span></div>Envie de livreshttp://www.blogger.com/profile/07824164920049490653noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-2644409939042604182.post-27248300752385237622011-08-29T22:04:00.000+02:002011-08-29T22:04:16.590+02:00Lexi Smart a la mémoire qui flanche - Sophie Kinsella<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhnDqID8rc7sUHjwNN_ZbejAb61OR0Qbw7bvNb2Izce0zN-YSvhfcTgl84ZLTtiiwXwuMdeLzEikep3n6dq5SrPOJDGwiiz9HB49Z4jvNlViQD_nxZjIujGelBWP34m-IdHjO_9JXven8/s1600/9782714443779.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"></a><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">(Éditions Belfond, 2009, 396 p. et Pocket, 2011, 413 p.)</span></span></div><div style="text-align: center;"></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhnDqID8rc7sUHjwNN_ZbejAb61OR0Qbw7bvNb2Izce0zN-YSvhfcTgl84ZLTtiiwXwuMdeLzEikep3n6dq5SrPOJDGwiiz9HB49Z4jvNlViQD_nxZjIujGelBWP34m-IdHjO_9JXven8/s1600/9782714443779.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhnDqID8rc7sUHjwNN_ZbejAb61OR0Qbw7bvNb2Izce0zN-YSvhfcTgl84ZLTtiiwXwuMdeLzEikep3n6dq5SrPOJDGwiiz9HB49Z4jvNlViQD_nxZjIujGelBWP34m-IdHjO_9JXven8/s320/9782714443779.jpg" width="218" /></a></div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhugsCNLaVlrA54IQt0gZx8jMEy_IfO2_RNy4256129Xd7POTwp76e9Tjz7wAMgfYBG-A3hgez5k8-Da9QzDV8RIm3PD_9Skb8tZw8zwGZLK2CvCRclLtiZnyu21tLS0LCNQIJvkl5WJSs/s1600/9782266198707.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhugsCNLaVlrA54IQt0gZx8jMEy_IfO2_RNy4256129Xd7POTwp76e9Tjz7wAMgfYBG-A3hgez5k8-Da9QzDV8RIm3PD_9Skb8tZw8zwGZLK2CvCRclLtiZnyu21tLS0LCNQIJvkl5WJSs/s320/9782266198707.jpg" width="195" /></a><br />
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<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"> <span style="font-size: small;"><i><b> </b></i></span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><i><b>Envie de ... résumer : </b></i><br />
</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ce qu'on appelle un trou noir. Le black-out. Trois ans d'existence purement et simplement passés à la trappe. Entre-temps, Lexi la loseuse, dents de travers et poches percées, flanquée d'un boyfriend passablement minable, a fait place à Lexi-les-dents-longues, wonder woman bien mariée, mal entourée, sapée luxe et manucurée... Où, quand, comment ? Mystère et boule de gomme. Une chose est sûre : sa nouvelle vie ne lui ressemble plus. Remue-méninges en perspective...<br />
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<i><b>Envie de ... donner mon avis : </b></i><br />
</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Je ne sais pas ce qu'il en est pour vous, mais pour moi, ce 29 août rime avec retour de vacances la tête encore pleine de souvenirs chauffés par le soleil : la mer, le sable chaud, les restos ... mais pas que ! Entre deux séances de bronzette en mode lézard, je trouvai (enfin !) l'occasion de lire "Lexi Smart a la mémoire qui flanche" de Sophie Kinsella. Déjà totalement convaincue par la série de l'accro du shopping, mais aussi par les tribulations des autres héroïnes nées de l'imagination de Sophie (Samantha, Emma, ...), j'attendais les vacances avec impatience pour me lancer dans la lecture des aventures de Lexi Smart. Et je ne fus pas déçue (bon, en même temps, je ne m'attendais guère à l'être, Sophie Kinsella est devenue une valeur sûre !).<br />
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Un seul mot : génialissime ! Mystère et humour se conjuguent pour faire de ce roman un concentré d'énergie positive. Une excellente comédie toute entière dévouée à la détente et à l'évasion. Décompression assurée !<br />
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Du mystère : du jour au lendemain, Lexi Smart se réveille dans un lit d'hôpital sans le moindre souvenir des trois dernières années qui viennent de s'écouler. Entre-temps, la Lexi banale, cheveux crépus, dents de travers (on la surnomme "Ratichiotte" !), job moyen et petit copain minable, a fait place à une Lexi impeccable, haute-couture, carriériste et déterminée, mariée à un professionnel de l'immobilier de luxe aussi riche et séduisant qu'attentionné et envoûtant. Une vie de rêve, une vie parfaite, une vie excitante ... mais une vie dont tous les éléments lui sont étrangers ! Elle ne connaît rien de cette vie qui est censée être la sienne : son mari n'est qu'un illustre inconnu, ses amies ne sont plus les mêmes, ses responsabilités professionnelles lui échappent ! <br />
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Dès lors, les questions fusent et s'enchaînent : comment a-t-elle pu gravir si vite les échelons, professionnellement et socialement ? Pourquoi ses amies l'évitent-elles ? Par quel étrange coup du sort Amy, son adorable petite soeur, a-t-elle pu devenir cette adolescente aux cheveux bleus, arrogante, voleuse et paresseuse ? Et qui est cet énigmatique architecte qui prétend être "l'autre homme" de sa vie ?<br />
En quête de réponses, Lexi va devoir se protéger contre ceux qui chercheraient à exploiter son amnésie, et la faiblesse qui en découle, pour lui faire avaler tout et n'importe quoi ...</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Dans la mesure où le lecteur évolue au même rythme que Lexi, cette dernière n'en est que plus attachante. Nous reconstituons avec elle le puzzle de sa vie ! Impossible de poser le livre plus de quelques minutes !<br />
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De l'humour : une fois encore, Sophie Kinsella ne dément ni son talent ni son savoir-faire. Virtuose de l'humour accomplie, elle manie admirablement les ficelles de la comédie. Parfois malgré elle, parce qu'elle est en perte de repères, Lexi est franchement drôle ; mention spéciale également au ton utilisé pour évoquer le luxe, son faste et la démesure qui va (bien souvent) avec : l'équipement de la maison, à la pointe de la technologie, est tourné en dérision pour notre plus grand plaisir ! Également au service de l'humour et du divertissement, la mère de Lexi et sa ribambelle de chiens, la superficialité de la course aux "privilèges du luxe" ...<br />
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Cependant, au-delà de son aspect purement divertissant, cette comédie me semble également proposer une réflexion </span><span style="font-size: small;">intéressante </span><span style="font-size: small;">sur ce que nous attendons, espérons, de la vie. Et au fond, qu'est-ce qu'une "vie de rêve" ? Peut-on vraiment tout avoir ? Quelle place pour l'apparat, pour les façades ? Et quelle place pour la connaissance de l'autre ? Ce roman me paraît faire également réfléchir aux valeurs qui sont les nôtres, celles que nous chérissons le plus, celles que nous privilégions, et donc celles que nous souhaitons transmettre. <br />
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En bref : un excellent divertissement, une comédie pétillante et originale, à lire d'urgence si ce n'est déjà fait ! <br />
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<b><i>Envie ... d'un extrait : </i></b></span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><b><i> </i></b><br />
" Malgré ma tête qui tourne, je vais dans la salle de bains m'asperger le visage. Puis je me penche au-dessus du lavabo et contemple mon reflet qui m'est encore étranger. J'ai l'impression de me désintégrer. S'amuse-t-on à me jouer une énorme farce ? Ai-je des hallucinations ? J'ai vingt-huit ans, des dents parfaites, un sac Vuitton, le titre de directrice et un mari. Bon sang ! Qu'est-ce qui a bien pu se passer ? "</span></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div>Envie de livreshttp://www.blogger.com/profile/07824164920049490653noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-2644409939042604182.post-43421577721091376132011-06-05T23:02:00.001+02:002011-06-05T23:07:11.322+02:00Je ne vous oublie pas !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: center;"><span style="font-size: small;">Chers lecteurs, Chères lectrices, </span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: center;"><br />
</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Un petit message afin de vous signaler que non, je ne vous oublie pas ! Mon blog fonctionne toujours. Cependant, son activité se trouve restreinte actuellement en raison d'une formation professionnelle qui ne me permet malheureusement pas de dévorer autant de livres que je le souhaiterais ! Je vous remercie de votre compréhension et espère que vous serez toujours là, très vite je vous l'assure, pour de nouvelles chroniques à vous faire partager ! </span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><br />
</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Bien à vous, </span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Envie de Livres </span></span></i></div>Envie de livreshttp://www.blogger.com/profile/07824164920049490653noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-2644409939042604182.post-3348059131905368072011-05-10T17:34:00.004+02:002011-05-10T19:16:41.508+02:00Hygiène de l'assassin - Amélie Nothomb<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: center;"><span style="font-size: small;">(Éditions Albin Michel, 1992, 200 p., Points, 1999, 181 p. et Le Livre de Poche, 2004, 222 p.)</span><br />
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</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: center;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXl-wWjNcJNi_LZd5cpM1-O6D99ckSh878DS1JeN5NVnVoaYG5pRUWSW9inzzPHEJqqeqy5pHnvdi5B_lZ75Vva0EQxQhTN2gsgZ1z-K2Nm4pT2TxukHQe7h7cCjtz9WEN67vti48O9QM/s1600/dyn004_original_293_475_pjpeg_2500099_fa7cbe17d30321526da995774a7d9377.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXl-wWjNcJNi_LZd5cpM1-O6D99ckSh878DS1JeN5NVnVoaYG5pRUWSW9inzzPHEJqqeqy5pHnvdi5B_lZ75Vva0EQxQhTN2gsgZ1z-K2Nm4pT2TxukHQe7h7cCjtz9WEN67vti48O9QM/s320/dyn004_original_293_475_pjpeg_2500099_fa7cbe17d30321526da995774a7d9377.jpg" style="cursor: move;" width="197" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSV4Kqxtl-aK8XefpcxmhHi-HHePD5iUXmYq4L4Q6GYbSgPO9SJ6nehHufoUU0PWja_VwiZZDFEDBwhYmIkCxUwFhcsxMAtPNiLrgMlhH2hR9A9tN-MHasIHRGX5ARIc4Ls-GVHywId28/s1600/9782253111184-G.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSV4Kqxtl-aK8XefpcxmhHi-HHePD5iUXmYq4L4Q6GYbSgPO9SJ6nehHufoUU0PWja_VwiZZDFEDBwhYmIkCxUwFhcsxMAtPNiLrgMlhH2hR9A9tN-MHasIHRGX5ARIc4Ls-GVHywId28/s320/9782253111184-G.jpg" width="198" /></a><span style="font-size: small;"> </span></div><br />
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><b><i><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">Envie de ... résumer : </span></i></b><br />
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<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">Prétextat Tach, prix Nobel de littérature, n'a plus que deux mois à vivre.</span><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;"> Des journalistes du monde entier sollicitent des interviews de l'écrivain que sa misanthropie tient reclus depuis des années. Quatre seulement vont le rencontrer, dont il se jouera selon une dialectique où la mauvaise foi et la logique se télescopent. La cinquième lui tiendra tête, il se prendra au jeu. </span><br />
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</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><i><b><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">Envie de ... donner mon avis : </span></b></i><br />
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<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Autant faire mon <i>mea culpa</i> tout de suite : je n'avais jamais lu de livre d'Amélie Nothomb jusqu'à aujourd'hui. Désireuse de remédier à cette lacune dans ma culture livresque, je décidai il y a quelques jours de me procurer l'un de ses romans. Je trouve toujours très intéressant et stimulant, intellectuellement parlant, de découvrir l'univers d'un auteur, surtout lorsque ce dernier est, comme en l'occurrence, un écrivain qui est déjà durablement ancré dans le monde littéraire.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Fascinée devant le nombre important de romans déjà publiés par Amélie Nothomb, je finis par me lancer dans la lecture de son tout premier roman, écrit en 1992 à l'âge de vingt-cinq ans : "Hygiène de l'assassin". <br />
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Si je devais donner un avis global, une impression d'ensemble sur ce premier roman qui m'a fait découvrir Amélie Nothomb, je dirais, pour commencer, que j'ai beaucoup aimé. Je comprends désormais les critiques littéraires qui ont toujours usé de l'adjectif "décalé" pour évoquer le style de cet écrivain. En effet, le style d'Amélie Nothomb n'a vraiment rien de banal. En cela, ce roman saura satisfaire tous ceux qui, comme moi, recherchent perpétuellement le livre "différent", original, celui qui sort de l'ordinaire, celui qu'on termine en se disant qu'on n'aurait pas lu ça n'importe où.<br />
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A l'origine du roman, un point de départ simple : l'écrivain Prix Nobel de littérature Prétextat Tach, quatre-vingt-trois ans, est sur le point de mourir d'un cancer des cartilages ("syndrome d'Elzenveiverplatz", fruit de l'imagination d'Amélie Nothomb !). Suite à l'annonce de la nouvelle de son décès imminent, des journalistes affluent pour interviewer l'écrivain. L'histoire aurait pu être on-ne-peut-plus plate et commune ... Seulement voilà, Prétextat Tach est bien loin d'être un gentil petit vieillard agonisant, disposé à se confier généreusement aux journalistes zélés qui vont venir l'interroger. Non. </span><br />
<span style="font-size: small;">Vieillard infect, obèse, misogyne et misanthrope, Tach se décrit lui-même tantôt comme un "tas de saindoux", tantôt comme un "génie" ou un "titan exilé". Imbu de sa personne et convaincu de son talent ("un vrai, un pur, un grand, un génial écrivain comme moi"), le vieil homme va jusqu'à comparer sa vie au sacrifice du Christ : "Crever d'une crucifixion, banale comme la pluie à l'époque, ou d'un syndrome rarissime, vous trouvez que ça revient au même ?"<br />
Celui qui n'a aucun scrupule à traiter Madame de Lafayette de "midinette", arrache même les pages superflues de "La Princesse de Clêves" ! Ne tarissant pas d'éloges sur son œuvre à lui, l'écrivain se félicite même que ses livres ne soient pas lus, parce qu'il estime que personne ne peut les comprendre ! Par leur regard trivial, les lecteurs saliraient les "beautés" nées de sa plume : "Au fond, les gens ne lisent pas ; ou, s'ils lisent, ils ne comprennent pas ; ou s'ils comprennent, ils oublient ". Amélie Nothomb use jusqu'au bout du registre cynique et jette ainsi un regard noir sur l'écriture ("nocive") et la lecture ...<br />
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Alternant entre "perles" et "cochonneries", détestable et répugnant, le vieillard va pousser les journalistes dans leurs derniers retranchements, en jouant habilement des cartes du dégoût et de l'écœurement qu'il est bien conscient d'inspirer : qu'il s'agisse des tripes rissolées à la graisse d'oie qu'il prend au petit déjeuner, de ses comparaisons douteuses ou de ses opinions racistes ou misogynes tout bonnement scandaleuses, Prétextat Tach désarme les journalistes qui l'interrogent les uns après les autres. Tous y laisseront des plumes ... Tous, sauf une. Une journaliste qui s'est jurée de l'affronter jusqu'au bout. <br />
Sacré défi, me direz-vous, pour cette jeune femme, que de vouloir tenir tête à un vieillard abject et cruel pour qui les femmes sont toutes des "boudins", des "esclaves laides, bêtes, méchantes et sans charme". Rien que ça ! <br />
Après avoir injurié son interlocutrice ("petite femelle prétentieuse"), celui qui qualifie les seins de "protubérances femelles" (charmant encore !) se voit sommé d'expliquer sa "ménopause littéraire", à l'âge de cinquante-neuf ans, vingt-quatre ans plus tôt. En effet, la journaliste aimerait connaître les raisons qui ont poussé l'écrivain à laisser son dernier roman inachevé. </span><br />
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<span style="font-size: small;">Commence alors entre les deux personnages une joute verbale sans merci, où déstabilisation, supplice intellectuel et manipulation se juxtaposent sans relâche. C'est d'ailleurs pour exprimer avec suffisamment d'intensité cet échange insolite, sordide et malsain, que le roman est presque entièrement rédigé sous forme de dialogues. En effet, seul le dialogue était à même de nous faire ressentir toute la tension et tout le malaise qui vont naître progressivement du face-à-face hargneux entre les deux personnages. Face à un Prétextat Tach déroutant, désarmant et exaspérant, entraînée dans un jeu de pouvoir pervers, la journaliste va devoir manifester un sang-froid à toute épreuve pour obtenir de l'écrivain qu'il accepte de faire la lumière sur son passé. Un passé trouble, entre obsession de la pureté et exaltation de la jeunesse ... </span><br />
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<span style="font-size: small;">Je ne peux que vous recommander la lecture de ce roman, que vous soyez déjà habitué(e)s au style d'Amélie Nothomb ou non. Sa griffe singulière nous offre ici un roman aussi sombre que dérangeant, au dénouement inattendu et pétrifiant, qui ne peut laisser indifférent.</span></div><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Sous des allures d'interview ordinaire, l'échange se transforme en une véritable plongée dans l'enfance et la vie de Prétextat Tach, plongée ponctuée de révélations pourtant inexprimables, dont la journaliste et l'écrivain lui-même ne ressortiront pas indemnes ...</span></span><br />
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<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Hygiène de l'assassin" a été adapté au théâtre (1998 et 2008) et à l'opéra (1995) mais aussi au cinéma, par François Ruggieri en 1999, avec Jean Yanne et Barbara Schulz dans les deux rôles principaux. Pour ce qui est du film, je n'ai pas encore pu me le procurer, mais il semblerait que Prétextat Tach y apparaisse moins écœurant que dans le livre.</span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">En 1993, "Hygiène de l'assassin" a valu à Amélie Nothomb les Prix René Fallet et Alain-Fournier. Pourtant, son manuscrit avait d'abord été refusé par Philippe Sollers chez Gallimard, avant d'être retenu par Albin Michel qui deviendra sa maison d'édition attitrée.</span><br />
</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;"><i><b>Envie ... d'un extrait :</b></i></span></div><div style="text-align: justify;"><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">" Ce type est un cas, racontait la dernière victime. Allez comprendre ! On ne sait jamais comment il réagira. Parfois, on a l'impression qu'il peut tout entendre, que rien ne le vexe et même qu'il prend plaisir aux petites nuances impertinentes de certaines questions. Et puis soudain, sans crier gare, le voilà qui explose pour des détails dérisoires ou qui nous jette à la porte si nous avons le malheur de lui faire une remarque infime et légitime. "</span></span><br />
<br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">_ " (...) Je n'aime pas voir les gens. Si je vis seul, ce n'est pas tant par amour de la solitude que par haine du genre humain. Vous pourrez écrire dans votre canard que je suis un sale misanthrope.<br />
_ Pourquoi êtes-vous misanthrope ? (...)<br />
_ Il y a mille raisons pour détester les gens. La plus importante, pour moi, c'est leur mauvaise foi qui est absolument indécrottable."</span><br />
<br />
</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">_ " Dieu merci, la littérature est moins nocive.<br />
_ Pas la mienne. La mienne est plus nocive que la guerre. <br />
_ Ne seriez-vous pas en train de vous flatter ?<br />
_ Il faut bien que je le fasse puisque je suis le seul lecteur à même de me comprendre. Oui, mes livres sont plus nocifs qu'une guerre, puisqu'ils donnent envie de crever, alors que la guerre, elle, donne envie de vivre. Après m'avoir lu, les gens devraient se suicider."</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;"> </span></div>Envie de livreshttp://www.blogger.com/profile/07824164920049490653noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-2644409939042604182.post-81679838855531711592011-05-06T10:36:00.003+02:002011-05-06T11:18:24.494+02:00Les petits secrets d'Emma - Sophie Kinsella<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: center;"><span style="font-size: small;">(Éditions Belfond, Coll. Mille Comédies, 2005, 376 p. et Pocket, 2008, 381 p.)</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: center;"></div><br />
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyfJkXc0wkUPNj-7PzimYUbu32DS-Fo9RUborcsIsCbb0z1vUvw7gJhIas4kq_Onp3JkLlpj8VVJ9Axmfzyte22XaOeAggqJQVEGloXw3d_OPrrLhUfX9dk9l29AEUvBMt4sn4Cwx4sW4/s1600/9782266156790.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyfJkXc0wkUPNj-7PzimYUbu32DS-Fo9RUborcsIsCbb0z1vUvw7gJhIas4kq_Onp3JkLlpj8VVJ9Axmfzyte22XaOeAggqJQVEGloXw3d_OPrrLhUfX9dk9l29AEUvBMt4sn4Cwx4sW4/s320/9782266156790.jpg" width="189" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2cYdC-epeEFZh1v3dIY4vjFW4XBmsNVgMLOUM1pns15UVwSkpphwfIe-_PONSK1hN8uQdLJnaBlTvb_WEEmmTn0B9Fej71dTOSqAoKgwCCXwX1p9mQA_wGs5tVA0B0siwsTmdzSfFwnc/s1600/9782714440327.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2cYdC-epeEFZh1v3dIY4vjFW4XBmsNVgMLOUM1pns15UVwSkpphwfIe-_PONSK1hN8uQdLJnaBlTvb_WEEmmTn0B9Fej71dTOSqAoKgwCCXwX1p9mQA_wGs5tVA0B0siwsTmdzSfFwnc/s320/9782714440327.jpg" width="216" /></a><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span><i><b><span style="font-size: small;"> </span></b></i><br />
<i><b><span style="font-size: small;">Envie de ... résumer :</span></b></i><br />
<div style="text-align: center;"><i><b><span style="font-size: small;"> </span></b></i></div><div style="text-align: center;"><i><b><span style="font-size: small;"> </span></b></i><span style="font-size: small;">(Titre original : <i>Can you keep a secret ?</i>)</span></div><br />
<span style="font-size: small;">Ce n'est pas qu'Emma soit menteuse, non, c'est plutôt qu'elle a ses petits secrets.<br />
Par exemple, elle fait un bon 40, pas du 36. Elle ne supporte pas les strings. Elle a très légèrement embelli son CV. Elle déteste sa cousine Kerry. Et avec Connor, son petit ami, au lit ce n'est pas franchement l'extase. Bref, rien de bien méchant, mais plutôt mourir que de l'avouer. </span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mourir ? Justement... Lors d'un voyage en avion passablement mouvementé, Emma croit sa dernière heure arrivée. Prise de panique, elle déballe tout à son séduisant voisin. Tout et plus encore. Sans imaginer que l'inconnu en question est l'un de ses proches. Très proche même... </span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><i><b><span style="font-size: small;"> </span></b></i></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><i><b><span style="font-size: small;">Envie de ... donner mon avis : </span></b></i><br />
<br />
J'avais déjà lu "Les petits secrets d'Emma" l'année dernière - et j'avais adoré ! - mais le souvenir que j'en avais était trop vague pour vous en parler correctement. Je l'ai donc relu avec un immense plaisir, mais je l'ai tellement aimé que c'est une réelle épreuve pour moi de vous en parler. Pourquoi ? me direz-vous. Et bien parce que, si je veux que la lecture de ce livre conserve pour vous tout son intérêt, je dois m'interdire formellement de vous révéler quoique <span style="font-size: small;">ce soit sur l'histoire des</span> Petits secrets d'Emma, la quatrième de couverture en dit suffisamment. Or, difficile de vous donner envie et de vous faire partager mon goût pour ce livre, sans rien trahir de son intrigue, car les révélations (notamment sur l'inconnu de l'avion) se manifestent très rapidement ... Mais je vais m'appliquer le mieux possible à vous donner mon avis tout en gardant le silence sur les éléments-clés du récit.<br />
<br />
Dans la veine de la série des "Accro du Shopping" et des aventures de Becky Bloomwood (inconditionnelle cette série ... oh j'aimerais tellement aussi vous en parler !), "Les Petits secrets d'Emma" est avant tout une comédie pétillante. On y retrouve la plume expérimentée de Sophie Kinsella, qui sait nous faire sourire et souvent même rire. Je peux vous assurer avoir réellement ri en lisant Les petits secrets d'Emma. Peut-être qu'il en faut peu pour me faire rire ... Ou peut-être tout simplement (et je pencherais pour cette seconde hypothèse) que Sophie Kinsella est réellement passée maître dans l'art de faire rire. </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><br />
Humour, situations insolites et rebondissements inattendus se succèdent pour notre plus grand plaisir. A un rythme palpitant s'ajoutent une galerie de personnages hauts en couleurs, à commencer par Emma Corrigan, une héroïne aussi drôle qu'attachante. Assistante marketing au sein d'une grande société londonienne, Emma rêve du poste et de la promotion qui la feront exister aux yeux de ses parents et qui lui permettront de rivaliser avec sa détestable cousine Kerry, pimbêche narcissique qui s'est toujours employée à la rabaisser. Emma sort avec Connor. Intelligent, beau comme un dieu et attentionné, Connor a tout du gendre idéal. Mais plus Emma entend répéter autour d'elle qu'ils forment le couple parfait, moins elle est certaine de l'aimer...<br />
Et puis il y a Lissy, la colocataire et meilleure amie d'Emma, parfois troublante ou surprenante mais tout aussi charmante. Et Jemima, l'autre colocataire, aussi superficielle que déjantée. Sans oublier les collègues de travail : cette chère Artemis (et sa plante verte !), Katie, la spécialiste des fringues en crochet à la recherche du grand amour, sans oublier Jack Harper, le grand patron !<br />
<br />
Bien qu'elle écrive une pure comédie, le mérite de Sophie Kinsella est de savoir dépeindre avec beaucoup de justesse le profil de ses personnages, leur personnalité. En quelques pages, en quelques mots, le lecteur sait exactement à qui il a à faire : Emma est immédiatement sympathique, charmante et drôle ; Artemis et Kerry sont d'emblée antipathiques et imbuvables, etc. Sophie Kinsella sait nous faire nous sentir proches de ses personnages. C'est comme si ils faisaient d'une certaine manière déjà partie de nos vies. Les 400 pages du livre sont en quelque sorte une portion de leur vie que nous traversons avec eux !<br />
<br />
Au cœur des pérégrinations de tous ces personnages, un constat : nous avons tous des secrets plus ou moins bien gardés, plus ou moins précieux, même à l'égard de nos meilleurs amis ou de nos plus proches parents. Ces "petits secrets" font partie de nous, de ce que nous sommes. Sous-jacente mais omniprésente, surgit alors une question : peut-on avoir une relation saine, honnête et franche, qu'elle soit amicale ou amoureuse, tout en gardant pour soi ses petits secrets ? Pour ma part, je pense que tout l'enjeu est de savoir distinguer les secrets anodins, sans importance, de ceux que l'on ne peut taire sans mettre en péril ses relations. Quel intérêt pour Emma d'aller révéler à ses collègues de travail que la paire de fesses photocopiée et plantée sur le panneau d'affichage est la sienne ?! Et pourquoi faire savoir qu'elle utilise toujours son couvre-lit Barbie ? ... <br />
Et puis, à travers les Petits secrets d'Emma, ce sont des milliers de filles et de femmes qui peuvent se reconnaître : qu'elles mentent sur leur taille, qu'elles pleurent en cachette sur une chanson émouvante ou qu'elles fassent semblant d'aimer le jazz, toutes les femmes sont, d'une manière ou d'une autre, des Emma Corrigan ... Si, si ! <br />
<br />
Voilà, chers lecteurs et lectrices, je pense avoir rempli le contrat que je m'étais fixé au début de cet article : vous inciter à lire "Les petits secrets d'Emma", tout en gardant le secret (c'est le cas de le dire !) sur l'essentiel, qui n'est pas non plus dévoilé dans le résumé : qui est donc "l'inconnu de l'avion" à qui Emma déballe instinctivement et mécaniquement ses moindres petits secrets ? Et quelles seront les répercussions de ces révélations sur sa vie professionnelle, familiale et affective ? Du piquant en perspective ... !<br />
<br />
J'espère avoir réussi à vous convaincre sans trop en dévoiler. Certains estimeront peut-être que j'aurais pu en dire plus, mais je suis sûre qu'une fois qu'ils auront lu le livre, ils comprendront. Il faut toujours garder une part de secret, c'est tellement plus croustillant ... <br />
<br />
</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><i><b>Envie ... d'un extrait (mais vous n'en saurez pas plus ici ! ) : </b></i></span><br />
<br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">" J'ignore ce qui se passe autour de nous. Mon univers s'est réduit à moi, à cet inconnu et à ma bouche qui crache mes secrets les plus intimes. Je sais à peine ce que je raconte. Je sais seulement que ça me fait du bien. C'est comme ça que ça se passe en thérapie ? "</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">" Il se souvient de tout, mais de tout ! Putain ! Quelle autre connerie j'ai encore pu sortir ? (...) dans ma tête, c'est la tempête : j'essaye de me souvenir de ce que j'ai dit. Il sait tout de moi, maintenant ! Absolument tout ! Il sait le genre de petites culottes que je porte, les parfums de glace que je préfère, comment j'ai perdu ma virginité, et ... "</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">" J'ai encore des palpitations en songeant à ces événements invraisemblables. Et à l'injustice de la chose. C'était un inconnu. L'avantage des inconnus, c'est qu'ils disparaissent à jamais dans les espaces infinis. "</span></span></div><span style="font-size: small;"><i><b><br />
</b></i></span></div>Envie de livreshttp://www.blogger.com/profile/07824164920049490653noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-2644409939042604182.post-32230377510269462072011-04-29T12:10:00.002+02:002011-04-29T12:16:27.006+02:00La fille de papier - Guillaume Musso<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: center;"><span style="font-size: small;">(XO Éditions, 2010, 376 p. et Pocket, 2011, 477 p.)</span><br />
<br />
</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEim474b178E7zXG1M_bPoU6Ffqn9RpseOAJsAr7j2dejq6KyoLjCNak5k3PBwL4pY5JL9Twgo-Ayna2rlmmTs2kxoAIqHEQ3PB5wa2ELJi10Wt_RuozPOH2KwCAxpqXzpegPA_dW5KJw7s/s1600/9782845634572FS.gif" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEim474b178E7zXG1M_bPoU6Ffqn9RpseOAJsAr7j2dejq6KyoLjCNak5k3PBwL4pY5JL9Twgo-Ayna2rlmmTs2kxoAIqHEQ3PB5wa2ELJi10Wt_RuozPOH2KwCAxpqXzpegPA_dW5KJw7s/s320/9782845634572FS.gif" width="204" /></a></div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-zYO6qi8lbE-hZUI4lGEHzKsCqUmGD6nqSUmCWAMPV9KRDpj8_NIIokvccfe2Gj5KdVZA4SqHFigr0UxC9KpscKF97RzC8wLng-m1X8DMGdchNV7dmdD20JwgjyC3EBmyv-HjZLYUxRQ/s1600/La+Fille+De+Papier.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-zYO6qi8lbE-hZUI4lGEHzKsCqUmGD6nqSUmCWAMPV9KRDpj8_NIIokvccfe2Gj5KdVZA4SqHFigr0UxC9KpscKF97RzC8wLng-m1X8DMGdchNV7dmdD20JwgjyC3EBmyv-HjZLYUxRQ/s320/La+Fille+De+Papier.jpg" width="206" /></a><br />
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><i><b>Envie de ... résumer :</b></i> <br />
<br />
Tom Boyd, un écrivain célèbre en panne d'inspiration, voit surgir dans sa vie l'héroïne de ses romans.<br />
Elle est jolie, elle est désespérée, elle va mourir s'il s'arrête d'écrire. Impossible ? Et pourtant...<br />
Ensemble, Tom et Billie vont vivre une aventure extraordinaire où la réalité et la fiction s'entremêlent et se bousculent dans un jeu séduisant et mortel...<br />
<br />
<i><b>Envie de ... donner mon avis : </b></i></span><br />
<span style="font-size: small;"><i><b><br />
</b></i>C'est au Salon du Livre de Paris au mois de mars dernier que je me suis procuré "La fille de papier" au stand des Éditions XO, avant de le faire dédicacer par Guillaume Musso. Amatrice convaincue des livres de Musso depuis "Et après", j'avoue avoir fait l'impasse sur "Seras-tu là ?" et "Que serais-je sans toi ?". Honte à moi, ces lacunes seront, je le promets solennellement aujourd'hui, bien vite comblées. Quant aux autres romans de Musso, les ayant lus il y a quelque temps déjà, je ne pourrais vous en parler avec suffisamment d'intensité et de précision ; je préfère donc vous donner rendez-vous dans quelques mois, lorsque je les aurai relus ... <br />
</span><br />
<span style="font-size: small;">Réserve faite des deux romans sur lesquels j'ai fait l'impasse, je tiens aujourd'hui à vous confier que "La fille de papier" est pour moi le meilleur roman de Guillaume Musso. J'ai lu, bien sûr, dernièrement, comme en témoignent les pages de ce blog, des livres qui m'ont plu, parfois même réellement passionnée. Mais en toute honnêteté, et sans excès de zèle, cela faisait bien longtemps qu'un livre ne m'avait autant tenue en haleine de la première à la dernière page. Ces trois jours de lecture ont été pour moi fabuleux, exceptionnels. Ce fut un moment de lecture privilégié, de ces moments que la lectrice passionnée que je suis recherche à chaque début de livre. Ici, l'engouement s'est manifesté dès les premières lignes, pour ne plus me quitter jusqu'aux derniers mots. <br />
<br />
Avant d'entrevoir avec vous les thèmes abordés dans "La fille de papier", thèmes qui font que ce livre est juste un petit bijou romanesque, je voudrais d'abord saluer le style et la forme adoptés par Musso dans tous ses romans, à commencer par l'apposition d'une <i>citation</i> en en-tête à chaque chapitre. J'aime relire la citation en fin de chapitre, et à chaque fois constater la justesse du choix des citations. Ces dernières font partie intégrante du roman et, de par la diversité de leurs auteurs (écrivains, cinéastes, d'hier ou d'aujourd'hui), lui donnent une note intemporelle.<br />
J'aime également chez Musso les "sauts" dans le temps et dans l'espace au sein du même chapitre. En quelques pages, à l'intérieur d'un même chapitre, l'écrivain nous transporte d'une heure à l'autre, d'un lieu à l'autre, avec une virtuosité et un savoir-faire authentiques. <br />
Dans "La fille de papier", Musso agrémente son roman de styles graphiques originaux : SMS, articles de journaux, écritures manuscrites, schémas, etc. Résultat ? Une écriture qui n'en est plus prenante et captivante, une lecture encore plus agréable.<br />
<br />
Après la forme, le fond (j'avoue, je ne fais pas dans l'originalité !). Au-delà de l'intrigue en elle-même, profondément originale et admirablement menée par la plume de Musso, "La fille de papier" traite d'une multitude de thèmes tous plus passionnants les uns que les autres : <br />
<br />
D'abord, <i>le travail de l'écrivain</i> et le fameux "syndrome de la page blanche" : Tom Boyd, le héros, écrivain à succès de <i>la Trilogie des Anges</i>, a perdu toute envie d'écrire (et de vivre également) depuis que la belle et célèbre musicienne Aurore Valancourt l'a laissé tomber. En proie à une sévère dépression qui le contraint à vivre de somnifères et autres anxiolytiques en tout genre, le romancier ne se sent plus la force d'écrire la moindre ligne, alors que des millions de lecteurs attendent avec impatience la parution du dernier tome de sa trilogie. "Imagination tarie", "cerveau figé", "esprit verrouillé, sec comme un caillou" : lorsqu'il procède à son introspection, Tom ne manque pas d'images évocatrices pour exprimer le désert créatif qu'il traverse. </span><br />
<span style="font-size: small;"><br />
Ce que je trouve particulièrement intéressant dans la plume de Musso, c'est son utilisation de la romance pour évoquer des questions qui sont directement liées à son travail d'écrivain : la panne créative certes, mais aussi la part que l'écrivain met de lui-même dans ses personnages, la "vie" d'un livre, ou encore la relation auteur-lecteur et lecteur-livre, par le biais du monde imaginaire que le lecteur crée lorsqu'il lit. Il donne vit au livre, il se l'approprie. Derrière l'histoire fascinante et exaltante de cet écrivain à la dérive entraîné bien malgré lui dans une aventure extraordinaire aux côtés d'un "personnage de papier", Guillaume Musso nourrit son roman de réflexions passionnantes sur l'univers créatif et l'activité de l'écrivain. Bilan ? Un effet de mise en abîme aussi troublant que poignant. <br />
<br />
C'est aussi<i> l'amitié</i> que Musso aborde dans "La fille de papier", à travers la relation privilégiée qui unit Tom, Carole et Milo. Parallèlement à l'intrigue principale qui se cristallise autour de Billie, la "fille de papier", c'est avec délicatesse que Musso évoque les expériences respectives et le passé commun de ces trois personnages aussi différents qu'infiniment attachants, brisés par la vie, mais dont l'amitié a toujours été un indispensable appui. <br />
<br />
Je garde pour la fin le <i>côté fantastique </i>de ce roman, qui fait tout son charme. On ne peut que saluer la singularité de l'idée de ce personnage "tombé" d'un livre inachevé (ce "foutu livre mal imprimé"), et toute la créativité déployée pour faire évoluer Tom, écrivain désenchanté ancré dans le monde réel, et Billie, jeune femme aussi déroutante que touchante, directement "tombée" d'un monde imaginaire. Une rencontre improbable, suivie d'aventures palpitantes, des États-Unis à la France, en passant par Rome ... <i>Émotions</i> et <i>humour</i> (on sourit souvent !) sont au rendez-vous et les rebondissements se succèdent tant et si bien que le livre nous "kidnappe" pour ne plus nous lâcher avant le dénouement, aussi inattendu que surprenant.<br />
<br />
Je pourrais encore vous parler de "La fille de papier" un bon moment. Mais au risque de trop en dévoiler, je m'arrête ici. Si vous désirez savoir pourquoi "<i>la vie ne tient plus qu'à un livre</i>", je ne peux que vivement vous recommander la lecture de ce roman, que vous connaissiez déjà Musso ou que vous découvriez son univers. Une formidable originalité pour un magnifique roman à mi-chemin entre fiction et réalité ...</span><i><b><span style="font-size: small;"> </span></b></i><br />
<i><b><span style="font-size: small;"><br />
</span></b></i></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><i><b><span style="font-size: small;"> </span></b></i></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><i><b><span style="font-size: small;"> </span></b></i></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><i><b><span style="font-size: small;">Envie ... d'un extrait : </span></b></i><br />
<br />
"_ (...) si vous étiez un personnage de roman, vous ne pourriez pas être là.<br />
_ Si ! (...) Parce que je suis tombée.<br />
_ Tombée d'où ?<br />
_ Tombée d'un livre. Tombée de votre histoire, quoi !"</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><br />
" _ Vous voulez vous débarrasser de moi ? Eh bien, remettez-vous au travail. Plus vite vous aurez terminé votre roman, plus vite je retournerai dans le monde de la fiction !<br />
Satisfaite de sa repartie, elle croisa les bras et attendit une réaction qui ne vint pas.<br />
_ Écoutez, reprit-elle avec entrain, je vous propose un marché : on part au Mexique, je vous aide à récupérer Aurore et, en échange, vous écrivez le troisième tome de votre trilogie parce que c'est le seul moyen de me renvoyer d'où je viens."</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;">" Le blocage de l'écrivain, le syndrome de la page blanche ... Jamais je n'avais pensé que cela pourrait un jour m'affecter. Pour moi, la panne d'inspiration était réservée aux intellos qui prenaient la pose en se regardant écrire, pas à un accro de la fiction comme moi qui inventait des histoires dans sa tête depuis qu'il avait dix ans."</div><span style="font-size: small;"></span><br />
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div>Envie de livreshttp://www.blogger.com/profile/07824164920049490653noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2644409939042604182.post-16578050689775443372011-04-26T13:19:00.005+02:002011-04-26T13:30:19.179+02:00A l'ombre du mal - Robert Crais<div style="text-align: center;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">(Éditions Belfond, Coll. Belfond Noir, 2009, 325 p. et Pocket, 2011, 398 p.)</span></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqM225Ps9giKH3BjntI75uicciMpM42m4BTKKLgDoxju2FWXNzMadJBORx6KGsxMBmXwdnScdpgKt0FiUTcFrSVkCtmO3VrEAFeTYY_EL3q2iYIl61TcYOkxFRZ8oA9hGTVpY4ZQXn-sk/s1600/9782714445353FS.gif" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqM225Ps9giKH3BjntI75uicciMpM42m4BTKKLgDoxju2FWXNzMadJBORx6KGsxMBmXwdnScdpgKt0FiUTcFrSVkCtmO3VrEAFeTYY_EL3q2iYIl61TcYOkxFRZ8oA9hGTVpY4ZQXn-sk/s320/9782714445353FS.gif" width="207" /></a></div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgm9_E7nVgKSL55p3R7-ciSPrso7AJ59s1S4C5H0Wh7HERI93nvt43fEJWh4dwtIDFXGSIXQV8C7DLTsgawiwoiid5mWzGE4QdVstn4WO1R4-PdPXH3pvhVXKrw5MHAw-PaFChd3QJRmRk/s1600/9782266203111FS.gif" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgm9_E7nVgKSL55p3R7-ciSPrso7AJ59s1S4C5H0Wh7HERI93nvt43fEJWh4dwtIDFXGSIXQV8C7DLTsgawiwoiid5mWzGE4QdVstn4WO1R4-PdPXH3pvhVXKrw5MHAw-PaFChd3QJRmRk/s320/9782266203111FS.gif" width="195" /></a><br />
<div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
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</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><i><b> Envie de ... résumer : </b></i></span><br />
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<div style="text-align: center;">(Titre original : <i>Chasing Darkness</i>)<br />
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</div></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;">Sur les collines en flammes de Los Angeles, dans un bungalow abandonné, la police découvre le corps d'un homme, une balle dans la tête. Dans sa main, l'arme du crime. A ses pieds, un album photo avec les polaroïds de sept cadavres de femmes... Soulagement au LAPD : le serial killer s'est suicidé. Et sept meurtres sont élucidés. </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;">Mais il en faut plus pour convaincre le détective privé Elvis Cole. C'est lui qui avait permis de faire relâcher cet homme cinq ans plus tôt et il ne croira à sa culpabilité que lorsqu'il aura tiré lui-même l'affaire au clair...<br />
<br />
</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;">Et si le véritable tueur courait encore, tapi dans l'ombre ? </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><br />
</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><i><b>Envie de ... donner mon avis : </b></i></span></div><div style="text-align: justify;"><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">C'est en cherchant un bon policier en librairie que je suis tombée sur "L'ombre du mal"de Robert Crais. Avant de lire ce livre, je ne connaissais pas Robert Crais. En me documentant un peu, j'ai vite compris qu'il était un des grands noms de la littérature policière d'aujourd'hui. </span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">J'ai découvert que la plupart de ses romans mettaient en scène le duo de détectives privés Elvis Cole et Joe Pike, avec pour toile de fond, Los Angeles. D'ailleurs, la série des Elvis Cole a déjà reçu les prix littéraires Edgars, Anthony, Macavity et Shamus aux États-Unis.</span></span></div><span style="font-size: small;"></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">J'ai beaucoup aimé l'univers de Robert Crais. </span></span></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">D'abord, s'agissant de la forme, des chapitres courts : je trouve que c'est un atout pour un roman policier. Lorsque je lis un thriller, j'aime avoir affaire à des découpages brefs, qui "collent" à l'action. </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">A un découpage pertinent de l'action, s'ajoute une écriture franche et directe. Ce que je veux dire par là, c'est que l'auteur ne s'écarte pas du cœur de l'intrigue pour se perdre dans des considérations descriptives sophistiquées et inutiles. En bref, un policier comme je les aime : l'action, rien que l'action, mais toute l'action. En effet, dans la mesure où la majeure partie du roman est écrite du point de vue d'Elvis Cole, le lecteur suit l'évolution de l'enquête en même temps que Cole. Ce choix de point de vue narratif nous fait nous sentir proche d'Elvis Cole, de ses décisions et de ses émotions. Il nous permet aussi de mener l'enquête chez nous, à notre façon ! Je pense plus spécialement à la page 99 de la version poche, où Cole établit un tableau répertoriant les différentes victimes, avec la date de leur meurtre, leur profession, leur origine ethnique, etc. afin de chercher des "lignes directrices" entre elles. Le lecteur explore les différentes pistes qui s'offrent à Cole en même temps que lui. La lecture n'en est que plus passionnante ! </span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Quant au fond maintenant, "L'ombre du mal" saura, à mon avis, satisfaire tous les férus de romans policiers et thrillers. De la première à la dernière page, Robert Crais sait captiver le lecteur, par une maîtrise habile du suspense et des rebondissements incessants. Suspense, rebondissements et une touche d'humour (je pense aux figurines des personnages de Disney sur le bureau de Cole, sans oublier l'horloge Pinocchio !) : les éléments essentiels que tout amateur du genre viendra chercher dans un roman policier. </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">A l'image des rebondissements, les personnages sont nombreux, ce qui m'incite à vous conseiller de ne pas poser le livre trop longtemps avant d'y revenir ... Mais je ne m'inquiète pas pour ça. Impossible de poser ce livre délibérément, si ce n'est pour le reprendre quelques instants plus tard ! </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"> </span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Ce qui m'a plu aussi tout particulièrement dans ce thriller, c'est la place importante qui est laissée à la psychologie des personnages principaux, qui n'en sont donc que plus attachants. C'est avec intérêt et avidité que l'on suit les aventures d'Elvis Cole, prestigieux détective privé dont le travail et l'honneur sont ici remis en cause. Celui qui s'auto-proclame "meilleur détective du monde" va devoir faire preuve d'entêtement et d'opiniâtreté (et il n'en manque pas !) pour faire la lumière sur une affaire dont tout le monde semble vouloir l'écarter.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Aidé de son fidèle et pragmatique acolyte Joe Pike (peu loquace celui-là !), ex-officier de police du LAPD, et de l'inspectrice haute en couleurs Carol Starkey, Cole se lance dans une recherche de la vérité dangereuse, où flics pourris, politiciens corrompus et avocats véreux se côtoient </span><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">dans une affaire qui nous rappelle, une fois de plus, que les apparences sont souvent trompeuses, et que de " bon " à " méchant ", il n'y a qu'un pas ... </span></span></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Malheureusement, je vous parle ici d'un policier. Dès lors, à part saluer le dénouement, réellement inattendu et surprenant, je ne peux vous en dire davantage, au risque de gâcher votre lecture, voire même peut-être votre propre découverte de l'univers de Robert Crais, ce qui serait dommage...</span></span><br />
<br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><b><i><span style="font-size: small;">Envie ... d'un extrait : </span></i></b><br />
<br />
</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">" Toc, toc, j'ai pensé que vous aimeriez être prévenu, ce type que vous avez blanchi a tué deux femmes de plus, ça va passer aux infos, leurs familles vont pleurer." </span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">" Je ne voyais rien dans ce dossier qui puisse me faire douter de mes conclusions de l'époque. Je n'éprouvais aucun malaise. Pas besoin de s'appeler Sherlock Holmes pour assembler les pièces." </span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"></span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">" _ Tu crois que Byrd a tué ces sept femmes ?</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">_ C'est l'impression que ça donne, mais je ne sais pas. Les faits ont l'air de leur donner raison.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">_ Peut-être que c'est l'impression que ça donne, mais est-ce que toi tu y crois ? (...)</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">_ Non. Je devrais peut-être, mais non. Je connais Byrd. Pas comme si je l'avais côtoyé personnellement, mais je me suis défoncé pour reconstituer ce qu'a été sa vie le soir de la mort d'Yvonne Bennett. (...) Je l'ai connu mieux que personne ce soir-là, et je ne crois pas qu'il ait tué Yvonne Bennett. Peut-être qu'il connaissait son assassin, je suppose que c'est possible, mais il ne l'a pas tuée. Je n'y crois pas. Je ne peux pas y croire."</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div>Envie de livreshttp://www.blogger.com/profile/07824164920049490653noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-2644409939042604182.post-70200218323986023652011-04-21T18:34:00.003+02:002011-04-22T11:44:05.295+02:00Les bons plans anti-crise des Paresseuses - Anita Naïk<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: center;"><span style="font-size: small;">(Éditions Marabout, Petits Guides des Paresseuses, 2009, 236p.) </span></div><div style="text-align: justify;"><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjcNYie1xT8r5p6Jswq-xRULm7_yXiYGplUFa56QqRxqAAirgkkCvSaBBwf0G5irNX1GKyz1psleXJnAG3qwcNRm6mMbxK7f4-9cxULr8LCuqhddVOxWZThDpPdRDv_pxSmLO-EiNTS78/s1600/couvlivraddict.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjcNYie1xT8r5p6Jswq-xRULm7_yXiYGplUFa56QqRxqAAirgkkCvSaBBwf0G5irNX1GKyz1psleXJnAG3qwcNRm6mMbxK7f4-9cxULr8LCuqhddVOxWZThDpPdRDv_pxSmLO-EiNTS78/s320/couvlivraddict.jpg" width="232" /></a></div><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"> </span></span><i><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Envie de ... résumer : </span></span></b></i><br />
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<div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">(Titre original : <i>The Lazy Girl’s Guide to the High Life on a Budget) </i></span></span></div><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Vous voulez absolument le dernier iPhone ? Et cette adorable robe, très jolie mais hors de prix ? Oui ? mais votre banquier, lui, n'est pas du même avis ! </span></span></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Que vous soyez une déesse du </span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">glamour décidée à ne pas réduire son train de vie, une <i>shopping addict</i> qui ne sait pas où passe son argent l'heure est venue de mettre un peu d'ordre dans vos comptes ! </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Depuis quelques </span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">temps, vous avez la désagréable impression de ne plus avoir le même niveau de vie qu'avant : les prix se sont envolés mais vos sous, eux, n'ont pas suivi l'inflation.</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"> Assainir sa situation financière ne signifie pas passer toutes ses soirées à la maison et décréter un embargo total sur l'achat de nouvelles chaussures. Simplement vous saurez où passe </span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">votre argent où vous le gaspillez et les raisons qui vous poussent à dilapider ce bien gagné à la sueur de votre front. Grâce aux bons plans de ce guide, vous allez apprendre à mener </span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">grand train en dépensant moins, à ne pas renoncer au plaisir du shopping, à ne pas faire rimer vie sociale avec austérité, à passer de supers vacances sans vous ruiner.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Une vie de rêve en somme, sans nuits blanches dues à un énième découvert. Essayez, ça fait du bien ! </span></span><br />
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<i><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Envie de ... donner mon avis : </span></span></b></i><br />
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<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Eh oui chers lecteurs et lectrices, j'en conviens, je change de registre aujourd'hui avec ce guide, et j'inaugure une nouvelle catégorie : celle des "inclassables".</span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"> Certain(e)s objecteront peut-être que je change trop radicalement de créneau, que je délaisse la fiction pour la réalité (et quelle réalité ! ... l'argent !) : je ne peux pas leur </span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">donner complètement tort. </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Cependant, sous ses apparences de guide pratique à l'usage du quotidien, cet ouvrage nous raconte pourtant bien une histoire (avec des personnages et des </span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">chapitres !). Voyez plutôt la suite ! </span></span></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"></span></div><div style="text-align: justify;"><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Il était une fois ... des milliers de gens comme vous et moi. En dépit de leur bonne volonté (pour la plupart...), ces honnêtes gens ne parvenaient pas à gérer leur budget (quand ils en avaient établi </span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">un !) et se demandaient fréquemment où pouvait bien passer leur argent. Mystère ... Jusqu'au jour où, croisant le chemin de ce petit guide, ces braves gens réalisèrent qu'il était plus que temps de </span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">revoir leur attitude face à l'argent. </span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Point par point, ce guide leur dispensa alors des conseils judicieux pour retrouver un équilibre </span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">financier, "retomber sur leurs pieds" en fin de mois et ne plus faire rimer situation financière avec galère ou misère : pour commencer, établissement d'un budget et prise en mains des dettes ; puis, bons plans shopping, alimentation, décoration, </span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">loisirs, sorties, vacances, etc. De prises de conscience en conseils malins, Anita Naïk les aida à reprendre les choses en mains pour voir venir demain.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Toujours avec légèreté, tact et humour, l'auteur nous incite à revoir nos habitudes pour vivre mieux tout en économisant, pour réaliser des projets (voyage, achat immobilier, etc.) ou pour </span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">parer à un éventuel coup dur (licenciement notamment). Et qui oserait cracher sur ces "bons plans" en pleine période de crise (de l'emploi, du pouvoir d'achat, et j'en passe) ? </span><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">La diversité des suggestions disséminées dans ce guide permet de viser et de toucher le plus grand nombre de profils.</span></span> <span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Certains bons plans sont même si simples et évidents que l'on en vient même à se demander "Comment n'y ai-je pas pensé avant !"</span></span></div><div style="text-align: justify;"><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Ce guide a le mérite de traiter agréablement d'un sujet en apparence épineux et fastidieux. On chipe des conseils, parfois même on prend des résolutions (si si !), et surtout on passe un bon moment ! </span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Comment gérer sérieusement son argent tout en se divertissant ! Merci les Paresseuses ! </span></span></div><div style="text-align: justify;"><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /></div><div style="text-align: justify;"><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div>Envie de livreshttp://www.blogger.com/profile/07824164920049490653noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2644409939042604182.post-81108004361428336272011-04-16T11:43:00.006+02:002011-04-22T11:54:41.880+02:00Ne t'inquiète pas pour moi - Alice Kuipers<div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">(Éditions Albin Michel et Albin Michel Jeunesse, 2008, 242 p. et Le Livre de Poche / Le Livre de Poche Jeunesse, 2011, 242 p.)</span></span></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: center;"></div><div style="text-align: center;"></div><div style="text-align: center;"></div><div style="text-align: center;"></div><div style="text-align: center;"></div><div style="text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEucZ_X_rHLt7UP9wp7Hle3ft-wKKR3I6xpYjlnOQIFB-t09qD15Zs6V8e7PgyJtYJ4jIGNIQRhjKcCiHHJ7_wH_x3zmTGU3CCSWN7O5UFp_WlCu6FyJVFzmxO37KhF3K5ULnxF5WN44k/s1600/9782226182296FS.gif" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEucZ_X_rHLt7UP9wp7Hle3ft-wKKR3I6xpYjlnOQIFB-t09qD15Zs6V8e7PgyJtYJ4jIGNIQRhjKcCiHHJ7_wH_x3zmTGU3CCSWN7O5UFp_WlCu6FyJVFzmxO37KhF3K5ULnxF5WN44k/s320/9782226182296FS.gif" width="215" /></a></div><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNOLPhR5okpkKaRVSI2IatvzAyQkmCjOfssoEa2UqMT7UQjRzQRkEGVwiipEeAe9nyxnRrrCt5jOE1zxNEZq7iDU-f-u7M_r5AGLC9icYzU0uuHlyDpdXbdF8uEgBM9BpHxr9ALjP3OR0/s1600/9782253159681-G.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNOLPhR5okpkKaRVSI2IatvzAyQkmCjOfssoEa2UqMT7UQjRzQRkEGVwiipEeAe9nyxnRrrCt5jOE1zxNEZq7iDU-f-u7M_r5AGLC9icYzU0uuHlyDpdXbdF8uEgBM9BpHxr9ALjP3OR0/s320/9782253159681-G.jpg" width="198" /></a></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
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<i><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Envie de ... résumer : </span></span></b></i><br />
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: center;"><span style="font-size: small;">(Titre original : <i> </i><i>Life on the refrigerator door</i>)</span></div><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Par le biais de Post-it sur le frigo, ce livre est constitué de la correspondance vivante, enjouée, parfois coléreuse entre une mère et sa fille adolescente de quinze ans. Des petits tracas du quotidien aux doutes et souffrances de l’adolescente, c’est un instantané de la vie. Jusqu’au jour où la mère découvre qu’elle est gravement malade…</span></span><br />
<br />
<i><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Envie de ... donner mon avis : </span></span></b></i><br />
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<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Certains diront sûrement qu'il est facile de susciter l'émotion en mêlant habilement deux sujets sensibles : les relations mère-fille et la maladie. Je pense qu'ils ont tort. Le sujet en lui-même n'est peut-être pas profondément original, certes ; toutefois, c'est la façon dont Alice Kuipers a choisi de le traiter qui rend ce livre original et si bouleversant. Il y a effectivement un paradoxe troublant à traiter d'un sujet éminemment sérieux dans un style relativement léger (par Post-it interposés). Une forme simple et dépouillée au service d'un fond dramatique : la contradiction fonctionne et l'ensemble est touchant, sans tomber dans le mélo ou l'excès de sentiments. En effet, c'est aussi un quotidien ordinaire que décrivent ces Post-it (les courses à faire, le lave-vaisselle à vider). C'est bien le contraste entre la banalité de ce quotidien et la singularité du bouleversement induit par la maladie qui donne à ce livre tout son intérêt, toute sa particularité.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Facile à lire (il a d'ailleurs été édité dans des collections jeunesse), ce livre aborde des sujets de notre temps. </span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Il est avant tout question des relations mère-fille, et plus particulièrement à l'adolescence, où ces relations oscillent sans cesse entre complicité et incompréhension (en témoignent les sautes d'humeur de Claire vis-à-vis de sa mère). Ici en plus, les parents de Claire sont divorcés ; la relation mère-fille prend donc encore une autre couleur.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Il est donc aussi question, comme entrevu dans le résumé, de maladie. Du côté de la maman : comment gérer la maladie, comment en parler à sa fille sans l'inquiéter, comment continuer à "assurer" (au travail, à la maison) ? Du côté de la fille, comment réagir ? Vaut-il mieux privilégier l'espoir ou la prudence ? Est-ce égoïste de vouloir continuer à vivre comme les autres adolescents ?</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Naturellement, avec la maladie viennent les thèmes du courage et de l'espoir. A travers ces échanges furtifs apparaît le portrait d'une jeune fille qui aide sa mère à se battre, à y croire encore, et qui lui donne envie de vivre encore. De son côté, affaiblie par la maladie, la maman de Claire se demande si elle a été une bonne mère jusqu'à présent. </span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Enfin, ce livre traite bien sûr de la communication entre les êtres, ou plutôt de leur manque de communication. Preuve en est, la réaction de Claire lorsque sa mère lui parle pour la première fois de sa maladie ... sur un Post-it : " c'est incroyable que tu me dises une chose pareille sur un petit mot ! "</span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Au fond, cette histoire semble nous dire (c'est du moins ce que j'en retire personnellement), qu'il faut absolument communiquer avec ceux que nous aimons, et leur dire que nous les aimons, tant qu'il en est encore temps. Et finalement, le support importe peu ; en effet, Claire et sa mère semblent parfois mieux parvenir à exprimer leurs sentiments par écrit, à travers les lettres qu'elle s'écrivent et les Post-it qu'elles se laissent sur le frigo, que de vive voix. Pour Claire, qui doit mûrir subitement du fait de la maladie de sa mère, l'écrit est la voie par laquelle elle fait savoir à sa mère qu'elle l'aime et qu'elle la soutient. C'est aussi le moyen qu'elle utilise pour lui parler d'elle, de sa vie au lycée et de ses premières amours. Quant à la mère de Claire, il est peut-être plus facile pour elle d'expliquer à sa fille l'évolution de sa maladie par écrit. Bien que la parole soit un moyen d'expression plus vif, plus direct, l'écriture peut être un moyen d'expression tout aussi fort : pour preuve, l'usage des majuscules, le choix de la ponctuation, les idées oubliées et glissées dans un Post-scriptum, etc.</span></span><br />
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Avant de vous laisser partir vous procurer " Ne t'inquiète pas pour moi ", j'aimerais souligner l'originalité de la couverture du livre chez Albin Michel. Elle nous rappelle que Jeannot lapin est, tout autant que Claire et sa mère, un personnage à part entière ... A noter aussi, ma préférence pour le titre original qui, selon moi, reflète bien plus la teneur du livre que le titre de la version française. Mais ce n'est que mon avis ...</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"></span></span><i><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Envie ... d'un extrait : </span></span></b></i><br />
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<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Parfois, on dirait que c'est plus facile de poser les questions par écrit, pour te demander comment tu vas et comment ça se passe avec le médecin, tout ça."</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Je suis rentrée et tu n'étais pas là, maman. Rien d'étonnant, de toute façon tu n'es jamais là. Et puis j'ai trouvé ton mot sur le frigo. Si tu étais ici, je te le dirais en direct mais puisque tu n'es pas là il faut bien que je l'écrive ! Michael est super. Il est drôle, intelligent, mignon, et il est là quand j'ai besoin de lui : je ne peux pas en dire autant de toi. Ni de papa. "</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Tout s'est passé si vite, ma Claire. J'ai l'impression d'avoir perdu tout contrôle, et quand je me regarde je ne sais plus qui je suis. Est-ce que c'est ça, la vie ? Excuse-moi, je ne veux pas t'accabler. Tu n'as que quinze ans." </span></span></div><div style="text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div>Envie de livreshttp://www.blogger.com/profile/07824164920049490653noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-2644409939042604182.post-42353879953209393352011-04-14T16:01:00.003+02:002011-04-22T11:55:04.398+02:00Ce crétin de prince charmant - Agathe Hochberg<div style="text-align: center;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;"> (Éditions Mango, 2003, 219 p. et Éditions Pocket, 2005, 244 p.)</span></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtnmvdUgoTHrcElE7QNvGzRjZBnWAgjsLiuSFUGMSd7lyik45usWFoWj8GWVwBM6NxVuPGXAqlz78n8onBX837r1KReU_nZ0Vkf-DVV5Wy2XIBdHN-ZK1jUlXTYOCVcnQATwoFbnfjqbg/s1600/ce-cre2889ac2a9tin-de-prince-charmant.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtnmvdUgoTHrcElE7QNvGzRjZBnWAgjsLiuSFUGMSd7lyik45usWFoWj8GWVwBM6NxVuPGXAqlz78n8onBX837r1KReU_nZ0Vkf-DVV5Wy2XIBdHN-ZK1jUlXTYOCVcnQATwoFbnfjqbg/s320/ce-cre2889ac2a9tin-de-prince-charmant.jpg" width="192" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHuTYTdDTBMhK7tL-BRJMR_tlpQqN4qUUg4rmC26IyXGb_HP-ZRd8R35anvKij6wVCr6rEe_ebe7ZKavp0_8lSwwAt6LRNt1an1JdiQnSmxBMgPsS58vXCmgee9LDD3VspvqpMCeOt5Os/s1600/2847520066.01.LZZZZZZZ.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHuTYTdDTBMhK7tL-BRJMR_tlpQqN4qUUg4rmC26IyXGb_HP-ZRd8R35anvKij6wVCr6rEe_ebe7ZKavp0_8lSwwAt6LRNt1an1JdiQnSmxBMgPsS58vXCmgee9LDD3VspvqpMCeOt5Os/s320/2847520066.01.LZZZZZZZ.jpg" width="200" /></a></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div style="text-align: justify;"><b style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><i>Envie de ... rés<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">umer : </span></i></b></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">Une chose est sûre : le chevalier servant n'existe pas ! Beau parleur, mesquin, égoïste, obsédé, irresponsable, voire désespérément immature, le mâle du XXIe siècle pencherait plutôt du côté " odieux crapaud ", avec tout ce qu'il faut de ridicule et de veulerie affichée.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">Et ce n'est ni Ariane, jeune Parisienne branchée, mariée " par intérim " à un jeune loup de la finance aussi agaçant qu'absent, ni Justine, charmante célibataire juive new-yorkaise adepte des cuites au saké et névrosée de première, qui vous diront le contraire. La preuve, les innombrables et irrésistibles mails que nos deux trentenaires délaissées - et déchaînées - ont décidé de s'envoyer le temps d'un jeu de massacre transatlantique à la fois acerbe et drolatique... </span></div><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;"><br />
<i><b>Envie de ... donner mon avis : </b></i><br />
</span><br />
<div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">Inutile de tourner autour du pot ou de peser mes mots, si vous voulez passer un agréable moment, je vous recommande vivement ce livre. Pourquoi ?</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">Hmmm, par où commencer ?</span><br />
<br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">D'abord et avant tout pour son réalisme. Ne nous voilons pas la face : est-ce vraiment bon pour le moral de lire un livre où les femmes sont juste ... parfaites (jusqu'au bout des ongles) ?</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">Je prends le risque que ma réaction passe pour de l'égoïsme ou de l'envie, mais je dois l'admettre : lire une histoire féminine où tout n'est pas que réussite, paillettes, shopping et cocktails, ça fait du bien !! N'ayons pas peur de le dire !</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">En effet, chacune à leur manière, Justine, la new-yorkaise célibataire, et Ariane, la parisienne mariée à mi-temps, incarnent des femmes que je qualifierais de "normales", des femmes d'aujourd'hui, qui jonglent tant bien que mal avec les différents aspects de leur vie : le travail (plus ou moins épanouissant), la famille (plus ou moins aimante ou envahissante), les amis, et les hommes bien sûr.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">Ce que j'aime tout particulièrement dans ce livre, c'est que chacun peut s'y retrouver, s'y reconnaître. Les anecdotes, les situations, les conversations, sont tout à fait vraisemblables, ce sont des morceaux de vie qui peuvent facilement nous rappeler la nôtre (qui n'a jamais rêvé d'une "chambre des tortures" où envoyer tous les idiots qui vous ont rabaissé(e)s ?).</span><br />
<br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">Au-delà des deux personnages principaux, j'accorde une mention spéciale à la fidèle amie d'Ariane, Ambre, célibataire à la dérive, émouvante et attachante. On aimerait la rencontrer et pouvoir l'aider... </span></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">Mention spéciale également aux échanges de mails entre Justine et Ariane. Criants de réalisme et de petits détails croustillants ("j'ai le hoquet", "je mange des céréales", "je tape d'un seul doigt", etc.), c'est presque comme si vous étiez chez vous devant votre ordinateur en train de lire le dernier mail d'une copine ! C'est précisément là la sensation que j'ai ressentie en lisant les mails de ces deux amies : une journée épouvantable au boulot, un rendez-vous raté (ou manqué), une soirée plus ou moins réussie,le dernier épisode de Sex and The City (et les mésaventures de Carrie auxquelles vous vous identifiez !) ... ça vous rappelle forcément quelque chose, non ? </span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">Au cœur de ce roman donc, l'amitié et les échanges qu'elle peut susciter. Alors qu'elle ne se sont rencontrées qu'une seule fois à un mariage, Ariane et Justine se confient tout, se dévoilent, se conseillent mutuellement, se réconfortent. Une amitié particulière car virtuelle certes, mais une belle amitié quand même. </span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">Je salue enfin la perspicacité et l'humour de l'auteur : "Ce crétin de prince charmant" est avant tout une comédie très réussie, même si cette dernière, il faut le préciser, n'a rien de superficiel. Car c'est bien connu : de l'humour à la dérision, et de la dérision à la prise de conscience de "ce qui ne va pas", il n'y a qu'un pas ... </span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">C'est là, au fond, ce qui fait la qualité de ce roman : de l'humour certes, mais aussi une bonne dose de réflexion sur la vie, les choix que l'on fait (ou que l'on ne fait pas), les occasions manquées, etc. </span></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">C'est aussi l'occasion de réfléchir aux relations (une fois de plus, certes ... mais moi je ne m'en lasse pas ! les hommes feront toujours couler de l'encre, ce qui, il faut bien le dire, est toujours mieux que de faire couler des larmes !).</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">Alors, qui est la plus à la plaindre ? La femme mariée que son mari oublie, ou la célibataire qui enchaîne les rendez-vous ratés et les amants cinglés ? Bien sûr, il y a là un goût prononcé de déjà vu ... Mais l'angle sous lequel la question est traitée fait que l'auteur ne s'est pas contentée de recycler des idées déjà largement utilisées, loin de là. Quant au mariage, autant vous prévenir : il n'est pas épargné ! Mais attention, ce n'est pas parce que vous avez une haute idée du mariage que vous n'aimerez pas ce livre : j'en suis la preuve ! </span></div><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">En bref, on passe un très bon moment. Un excellent divertissement ! </span><br />
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><br />
</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><i><b>Envie ... d'un extrait : </b></i><br />
<br />
" Il y a quelques années, une amie m'a offert un coussin sur lequel est écrit "Pour trouver le Prince Charmant, il faut embrasser beaucoup de grenouilles". J'ai embrassé des tas de grenouilles en me disant que peut-être, avec beaucoup d'amour, l'une d'elles pourrait se métamorphoser. Mais laisse-moi te dire une chose : la merde ne change pas, elle sent juste un peu plus fort à chaque fois. Et je suis tellement frustrée par cette connerie de coussin que maintenant, en faisant mon lit, je le retourne pour ne plus le voir."<br />
<br />
" P-S : tu dis que le Prince Charmant m'attend ? Il ferait mieux de me chercher au lieu de m'attendre comme un con ! S'il n'est pas plus motivé que ça, c'est mal barré."<br />
<br />
" De toutes les façons, j'ai l'impression qu'il faut aller au bout des mauvaises expériences avant de se résoudre à agir. <br />
Et je crois que toutes nos galères sont là pour une bonne raison, ne serait-ce que pour nous faire réaliser qu'il y a certaines choses qu'on ne veut plus jamais vivre."</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div>Envie de livreshttp://www.blogger.com/profile/07824164920049490653noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2644409939042604182.post-56052131333569977182011-04-12T13:47:00.008+02:002011-04-22T11:52:02.688+02:00Les coeurs fêlés - Gayle Forman<div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1Myxn2KpTJygy9EYgpqQ1qbgtmrVST66COBbCon8WkCvIhGh-aIWAq3YcyZ9_vzXL39ydPGF5BnIaSJXmJEjZ8P-rQO1ef2Byg4CPhyphenhyphenfY0ioylFwDibpSSI9zmLX5MFjkAk2c0tx-f5I/s1600/9782266208062.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1Myxn2KpTJygy9EYgpqQ1qbgtmrVST66COBbCon8WkCvIhGh-aIWAq3YcyZ9_vzXL39ydPGF5BnIaSJXmJEjZ8P-rQO1ef2Byg4CPhyphenhyphenfY0ioylFwDibpSSI9zmLX5MFjkAk2c0tx-f5I/s400/9782266208062.jpg" width="242" /></a><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">(Oh ! Éditions, 2010, 261 p. et Pocket, 2011, 222 p.) </span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">Chers lecteurs, </span></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">Je ne me suis pas manifestée depuis un certain temps sur le blog, et je vous prie de m'en excuser. J'aurai pu passer en vitesse, rédiger un article sans saveur parce que je n'y aurai pas vraiment mis toutes mes émotions, mais ce n'est pas là la voie que je me suis proposé de suivre avec vous. J'ai donc attendu d'avoir du temps, et c'est avec un immense coup de cœur littéraire que je reprends aujourd'hui l'écriture de ces pages.<br />
<br />
<i><b>Envie de ... résumer : </b></i><br />
</span><br />
<div style="text-align: center;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">(Titre original : <i>Sisters in sanity</i>)</span></div><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">N'avez-vous jamais fait ce rêve étrange et glaçant : celui où vous savez pertinemment que vous n'êtes pas folle mais où personne autour de vous ne semble du même avis ?<br />
Pour Brit Hemphill, seize ans, ce cauchemar devient réalité le jour où son père la conduit de force à la Red Rock Academy, un centre perdu dans l'Utah qui prétend "mater" les enfants rebelles. Brit doit y suivre une thérapie pour guérir des maux qui n'existent que dans la tête de son père. <br />
Aidée de ses amies, qui partagent le même sort qu'elle, Brit va se battre pour exister, rester libre et garder espoir dans ce centre où droits civiques et dignité semblent avoir été laissés de côté.<br />
<br />
<i><b>Envie de ... donner mon avis : </b></i><br />
<br />
Ce roman est pour moi une réelle bonne surprise. <i>Réelle</i> surprise parce que je me le suis procuré par hasard, sans en avoir entendu parler auparavant, sans qu'on me l'ait recommandé, et sans qu'il figure dans ma liste à lire (liste dont je ne connais pas moi-même le contenu exact, je préfère lire au gré de mes envies) ; et <i>bonne</i> surprise parce que j'ai tout simplement a-do-ré ! <br />
<br />
En toile de fond, l'histoire d'une tragédie familiale : pour Brit, la vie n'est plus la même depuis que sa mère est partie après avoir sombré dans la folie. La jeune fille vit désormais avec son père, qu'elle ne reconnaît plus, sa belle-mère, qu'elle surnomme "le Monstre", et son demi-frère, Billy. Seule le groupe de musique dont elle fait partie, et le beau Jed qu'elle aime en secret, l'aident à s'évader de ce quotidien pesant et de cette vie qui lui échappe. <br />
Désormais enfermée à Red Rock, Brit s'interroge sur les raisons de sa présence dans ce camp de redressement : la décision est-elle seulement le fait de sa belle-mère qu'elle soupçonne de vouloir la tenir à l'écart ? Y aurait-il un lien entre l'histoire de sa mère et sa présence à Red Rock ? <br />
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Commence alors pour Brit une profonde réflexion sur le destin et la fatalité : torturée par la peur de "finir" comme sa mère et révoltée à l'idée que l'on puisse arguer de la folie de sa mère pour justifier son placement dans un centre pour adolescentes déviantes, Brit va se battre pour rester elle-même, tout en s'adaptant et en se familiarisant avec les "codes" de l'institution pour s'y faire une place. Car Red Rock, "centre thérapeutique résidentiel" (!), c'est tout un programme : un fonctionnement basé sur un système de niveaux, des rétrogradations intempestives, des pseudo-catégories (les droguées, les déviantes sexuelles, les "automutilatrices", les fugueuses, etc.), une surveillance rapprochée, des correspondances contrôlées, des méthodes pseudo-thérapeutiques qui laissent à désirer (notamment la fameuse "thérapie confrontationnelle" ...), une équipe "éducative" aux qualifications douteuses, et j'en passe ... <br />
<br />
Mais ce combat pour continuer d'exister, elle ne va pas le mener seule. Car ce roman est aussi celui d'une extraordinaire et profonde histoire d'amitié. Je parlerais même d'un hymne à l'amitié. <br />
Entre Virginia, alias "V", qui connaît toutes les astuces pour contourner le règlement de Red Rock, Martha, "l'ex-mince qui a eu le culot de grossir", Cassie, qui aime un peu trop les filles, Babe, qui aime un peu trop les garçons, et Brit, un lien extrêmement fort va se nouer : incomprises et embarquées dans la même galère, elles vont créer " l'Ultra-sélect, l'Ultra-branché Club Fermé des Fêlées ". De réunions nocturnes secrètes en petits mots subtilement échangés, elles vont tout partager : leurs interrogations sur les raisons de leur présence à Red Rock, leur révolte et leur dégoût face aux méthodes utilisées, leur histoire, leurs joies, leurs peines ... Ensemble, les "Sœurs contre tous" vont affronter les déceptions, les humiliations, la souffrance physique et morale, les rétrogradations, etc.<br />
Au cœur de cet enfer qu'elles ne comprennent pas et qu'elles aimeraient pouvoir dénoncer, ces amies se raccrochent les unes aux autres pour ne pas oublier qui elles sont vraiment. C'est là ce qui m'a énormément touché dans ce roman : au-delà de leurs différences, ces jeunes filles vont se serrer les coudes et faire preuve d'une incroyable solidarité à toute épreuve. C'est une magnifique leçon de vie, la théorie des dominos à l'envers : au lieu de se faire tomber les unes les autres, ces sœurs de cœur vont se redresser, s'aider à se relever et lutter pour exister ... encore. Malgré tout. <br />
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Bien que l'auteur précise, dans une note en fin de livre, que des camps de redressement semblables à la Red Rock Academy existent, "sans être toutefois aussi durs", il est impossible de ne pas être un minimum sensible au calvaire que vivent ces jeunes filles. Même si certaines caractéristiques de ces institutions où l'on traite les jeunes "à la dure" ont pu être grossies (je l'espère sincèrement et c'est ce que semble nous dire l'auteur à la fin), ce roman n'en reste pas moins brillamment écrit. Brillamment, mais aussi simplement. <br />
Ce groupe d'amies est tout aussi émouvant, vrai et attachant que l'équipe éducative est écœurante et déplaisante (des personnages sadiques, des "monstres déguisés en gens ordinaires").</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;">Deux valeurs fortes, l'Amitié et l'Injustice, pour un roman qui ne peut laisser indifférent. On le referme physiquement, mais il reste ouvert, au moins pour quelque temps.</span><br />
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<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;"> Bref, n'attendez-plus, procurez vous "Les cœurs fêlés" et venez m'en parler !</span></div><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; font-size: small;"> <br />
<i><b>Envie ... d'un extrait : </b></i><br />
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" C'en était donc fini des Sœurs contre Tous, du moins vis-à-vis de l'extérieur. Nous allions devoir faire profil bas et garder notre amitié plus secrète que jamais. C'était lamentable. Quel était cet endroit où, au nom de la thérapie, on décidait de vous priver d'amitié et du moindre moment agréable, et où l'on préférait vous voir solitaire, triste et misérable ? "<br />
<br />
" Qu'avions-nous donc fait, les unes et les autres, pour mériter d'être ici ? Cassie aimait trop les filles. Babe aimait trop les garçons. Et moi ? Était-ce parce que je ressemblais trop à ma mère ? Parce que je faisais peur à mon père ? "<br />
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" C'est la seule solution, Brit, avancer pas à pas. Et quand on s'obstine à mettre un pied devant l'autre, on finit toujours par arriver quelque part."<br />
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</span></div>Envie de livreshttp://www.blogger.com/profile/07824164920049490653noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2644409939042604182.post-70932224942130644022011-04-01T18:46:00.008+02:002011-04-05T23:31:15.475+02:00Le mec de la tombe d'à côté - Katarina Mazetti<div style="text-align: center;"><span style="color: black;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; line-height: 115%;">(Gaïa Editions, 2006, 235 p. et Editions Actes Sud, Collection Babel, 2009, 253 p.)</span></span></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_72D16Q8nub9s7qz2xnFMgXd67WY6fhtQQS8lz-cKNyf1QUOdH4KbKAww-7lJ7lTmEdKQlN7QLL624lS9rzfRpvswPr2ih2Z3fyo2KxF8AT8z7SrBzisetw-RJAuAYHUxEEK9s9b1suM/s1600/9782742771905_1_75.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_72D16Q8nub9s7qz2xnFMgXd67WY6fhtQQS8lz-cKNyf1QUOdH4KbKAww-7lJ7lTmEdKQlN7QLL624lS9rzfRpvswPr2ih2Z3fyo2KxF8AT8z7SrBzisetw-RJAuAYHUxEEK9s9b1suM/s320/9782742771905_1_75.jpg" width="201" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLfQleD7ERigtV2if7EGvSsg-RFUr8fVynzuCOa2gM079tcehWE5Pzgb-T4g1FpxBCkDk6fglYy-Doz8gM282tLYhOyl5kRStgpAT2kzT0tZZ1Tu7nK7XC3aiKnhsz7ZnpJLfYYiRCS1I/s1600/untitled2.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLfQleD7ERigtV2if7EGvSsg-RFUr8fVynzuCOa2gM079tcehWE5Pzgb-T4g1FpxBCkDk6fglYy-Doz8gM282tLYhOyl5kRStgpAT2kzT0tZZ1Tu7nK7XC3aiKnhsz7ZnpJLfYYiRCS1I/s320/untitled2.bmp" width="181" /> </a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: right;"></div><div style="text-align: justify;"><i><b>Envie de … résumer :</b></i></div><div style="text-align: justify;"><br />
Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que le tape-à-l'œil de la stèle qu'il fleurit assidûment.</div><div style="text-align: justify;"><br />
Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d'autodérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis... C'est le début d'une passion dévorante.</div><div style="text-align: justify;"><br />
<i><b>Envie de … donner mon avis :</b></i></div><div style="text-align: justify;"><br />
Délicieux ! Une agréable découverte ! Un véritable coup de cœur !<br />
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Ce roman est celui d’une histoire d’amour pas comme les autres. Et c’est précisément son côté insolite et décalé qui fait toute sa valeur et son succès.<br />
Loin des histoires d’amour que je qualifierais d’« ordinaires », parfois convenues ou largement prévisibles, Le mec de la tombe d’à côté décrit l’histoire d’un homme et d’une femme dont le seul point commun est de se rendre régulièrement au cimetière sur la tombe d’un être cher ! Maigre point de départ, me direz-vous … En effet, tout les sépare :<br />
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<u>Leur cadre de vie</u> : Elle habite en ville, dans un appartement design et aseptisé ; Lui vit dans la ferme familiale, à 40 kilomètres de la ville, dans l’odeur de l’étable et du compost, au milieu des broderies au point de croix et des « chiures de mouche ».<br />
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<u>Leurs centres d’intérêts</u> : Elle, « femme de Carrière avec Centres d’intérêts Culturels » aime la lecture, le cinéma, l’opéra ; Lui accumule les vieux numéros du Pays, s’endort à l’opéra, boude devant La leçon de piano mais s’enthousiasme devant Police Academy ou Sport Info.<br />
<br />
<u>Leur style vestimentaire</u> : Elle est adepte des couleurs pâles et du pur coton ; Lui, plutôt genre « plouc », achète ses bleus de travail par correspondance (ou lorgne sur les chemises criardes fantaisie …).<br />
<br />
<u>Ce qu’ils attendent du sexe opposé</u> : Elle, veuve sans enfants, habituée des produits surgelés, écoute inlassablement son horloge biologique tourner et rêve de vacances d’été ; Lui, amateur de boulettes de viande maison et de bœuf en salaison, attend d’une femme qu’elle soit, à l’image de sa défunte mère, une « troisième main » pour son conjoint : elle doit non seulement pouvoir gérer l’entretien de la maison et la cuisine, mais aussi pouvoir prêter main forte aux travaux de la ferme ! Alors les enfants …<br />
<br />
Et pourtant, sans vraiment savoir pourquoi, ils ont besoin l’un de l’autre.<br />
<br />
Leur entente sexuelle est leur principal point de convergence. Cette attirance physique qu’ils ressentent mutuellement est pourtant inexplicable, pour lui comme pour elle : lui, jeune paysan fantasmant plutôt sur des femmes maquillées, bien en chair, que l’on remarque, s’étonne de son désir pour cette « Crevette » pâlotte et maigrichonne ! Elle, en citadine raffinée, s’étonne de la sensation de bien-être qu’elle ressent aux côtés de cet homme en salopette qui sent le fumier, et dont les seules interlocutrices sont ses vingt-quatre vaches, la véto et l’inséminatrice !<br />
<br />
Autant d’éléments qui laissent entrevoir la fragilité de leur relation, fragilité qu’ils tentent d’enrayer grâce à l’humour et à l’autodérision dont ils savent faire preuve. Cependant, jusqu’où peuvent-ils contourner leurs différences ? Quels pas, quels efforts sont-ils prêts à fournir pour assurer un avenir à leur relation ? Sont-ils prêts à s’ouvrir sur l’univers de l’autre, et à ouvrir leur propre univers à l’autre ? Chacun sur leur étoile, arriveront-ils à communiquer ?<br />
<br />
Sur fond de choc des cultures, ce roman est extrêmement prenant, tout simplement émouvant. Les personnages sont attachants, l’écriture est simple, sans prétention. J’ai beaucoup aimé la façon dont le récit est mené. Le changement de narrateur à chaque chapitre permet au lecteur de connaître le point de vue de Désirée puis celui de Benny sur les mêmes événements, et c’est ce qui rend le roman si captivant, si vivant.<br />
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De l’humour, des clins d’œil suédois, de vraies émotions, un réel franc-parler. Tels sont les ingrédients de ce roman que je vous recommande vivement !</div><div style="text-align: justify;"><br />
<i><b>Envie … d’un extrait :</b></i></div><div style="text-align: justify;"><br />
« J’ai un bac plus pas mal d’années, a-t-elle dit soudain. Et en général, je donne la bonne réponse sans tricher aux questions de Dagens Nyheter. Mais je n’ai jamais soupçonné qu’il puisse exister des remorques autochargeuses ni des protège-pis pour vaches ».<br />
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« On va aussi bien ensemble que la merde et les pantalons verts, comme disait mon grand-père. Et je ne veux pas que ça s’arrête. A chaque jour suffit sa peine, je n’aurai qu’à apprendre à faire avec ».<br />
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<i><b>Envie … d’en savoir plus :</b></i><br />
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Ce roman a été adapté au cinéma en 2002 par le réalisateur suédois Kjell Sundvall avec Elisabet Carlsson et Michael Nyqvist dans les deux rôles principaux. <br />
En 2009, il est adapté en France au théâtre par Alain Ganas dans une mise en scène de Panchika Velez avec Anne Loiret et Vincent Winterhalter dans les rôles principaux joués au théâtre du Petit-Saint-Martin, reprise en 2010 avec Sophie Broustal et Marc Fayet dans les deux rôles principaux au Théâtre de la Renaissance puis en tournée en France.</div>Envie de livreshttp://www.blogger.com/profile/07824164920049490653noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-2644409939042604182.post-5858718812156100972011-03-28T11:52:00.013+02:002011-04-22T11:52:53.983+02:00Les Visages - Jesse Kellerman<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: center;"><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;">(Éditions Sonatine, 2009, 471 p. et Points, 2011, 474 p.)</span></span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwVKk3Pjwbz4QjYsPAImvZXunG76kyolOv0gzD2S2WFxLNz-r345HE3CP8Ni7AeWUMXU9EY_jqItb9jkiU4ia31DoV5xKff5hnA6rlYTHpknk7hlDQ7llinnQ1pWKhGio5RCS_0QeqZz8/s1600/9782757814130FS.gif" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwVKk3Pjwbz4QjYsPAImvZXunG76kyolOv0gzD2S2WFxLNz-r345HE3CP8Ni7AeWUMXU9EY_jqItb9jkiU4ia31DoV5xKff5hnA6rlYTHpknk7hlDQ7llinnQ1pWKhGio5RCS_0QeqZz8/s400/9782757814130FS.gif" width="242" /></a></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;"> <i><b>Envie de … résumer :</b></i></span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;"><i><b> </b></i> </span></span><br />
<div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;"> " Ton artiste est un détraqué. " (Marilyn)</span></span></div><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;"> <br />
La plus grande œuvre d’art jamais créée dort dans les cartons d’un appartement miteux. Assuré de pouvoir enfin se faire un nom dans l’univers impitoyable des marchands d’art Ethan Muller, un galeriste new-yorkais, décide aussitôt d’exposer ces étranges tableaux, qui mêlent à un décor torturé d’innocents portraits d’enfants. Dès que les dessins sont rendus publics, le succès est immédiat : c’est le travail d’un génie. Mais leur mystérieux auteur, Victor Cracke, a disparu. Les ennuis commencent lorsque Lee McGrath, un policier à la retraite croit reconnaître les visages d’enfants victimes de meurtres irrésolus quarante ans plus tôt. Ethan se lance alors dans une enquête qui va bien vite virer à l’obsession.<br />
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<i><b>Envie de … donner mon avis : </b></i><br />
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Premier roman traduit en France de Jesse Kellerman, Les Visages a été élu meilleur thriller de l’année par le Guardian et a reçu le Grand Prix des lectrices de Elle 2010.<br />
A son sujet, Harlan Coben ne tarit pas d’éloges : « Si vous n’avez pas encore lu Jesse Kellerman, ne perdez pas une seconde » ; « on ne rencontre pas tous les jours un talent de cette ampleur ».<br />
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Quant à moi, j’ai longuement hésité avant de réserver un billet complet de mon blog aux Visages. En effet, je me propose de vous faire partager mes « coups de cœur », des livres que je recommanderais à quiconque sans une once d’hésitation. Or, j'étais partagée s’agissant des Visages. Toutefois, après réflexion, j’ai estimé que ce thriller méritait sa place au sein de mes lectures coups de cœur. Aussi commencerai-je par vous expliquer la source de mon indécision, avant de saluer sincèrement la qualité de ce roman. <br />
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Pour commencer, je dois avouer avoir été au départ légèrement désemparée par les flashbacks qui ponctuent le récit ; non que je n’apprécie pas les flashbacks d’une manière générale, mais ici, c’est le fait de remonter si loin dans le passé et dans la généalogie de la richissime famille Muller qui peut (je dis bien "peut") finir par égarer. Bien sûr, il ne s’agit là que de mon point de vue (d’autres critiques littéraires ont même qualifié de « génial » le sens de la construction de Kellerman). Et puis en fin de compte, il s’agit là d’un excellent exercice cérébral (!) : on jongle avec les époques, on assemble peu à peu les pièces d’un puzzle véritablement obsédant. Il m'a fallu parvenir à la fin du livre pour apprécier réellement ces "interludes" qui s'intègrent progressivement au récit "contemporain" et le rejoignent superbement pour arriver au dénouement. Rien donc de véritablement négatif ici.<br />
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Dans le même ordre d’idées, il me semble que les descriptions (en particulier architecturales) excessivement détaillées et méticuleuses peuvent en décontenancer plus d’un, s’il n’est pas un tant soit peu initié à l’univers artistique. Mais au fond, je me suis dit que cette écriture, que je qualifierais de « stylistique », était peut-être la seule à même de retranscrire correctement le récit d’un galeriste fasciné par le génie de son artiste. Mais ce n’est là qu’une interprétation … En effet, l’auteur choisit de faire raconter l’histoire par Ethan Muller, le héros. Dès les premières lignes, le ton est donné : « ce livre est peut-être un roman policier, mais, moi, je ne suis pas policier. Je m’appelle Ethan Muller, j’ai 33 ans, et avant je travaillais dans l’art ». <br />
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J’en arrive donc à ce qui m’a réellement plu dans ce livre (sans "oui mais"), à commencer par le point de vue choisi pour la narration. J’ai beaucoup aimé également l’enquête en elle-même, son déroulement, ses rebondissements, et surtout (surtout !), son dénouement stupéfiant. Le tout est vraiment bien ficelé, rien n'est laissé au hasard. Les personnages sont attachants, l’analyse psychologique relativement poussée. On ne peut suivre qu'avec intérêt l'évolution de cet homme en perte de repères affectifs, qui développe une véritable obsession pour un artiste dont il ne connaît que le nom, et qu’il idéalise donc à souhait (« je voulais quelqu’un de monumental », « c’était mon dieu »).<br />
Dans un autre registre, j’ai apprécié les réflexions menées par Ethan sur le sens de son existence, sur la réussite, sur l’échec, sur le génie aussi (d’ailleurs le titre original des Visages se trouve être <i>The Genius</i> …). La tension dramatique qui entoure la signification des dessins et l’identité de leur auteur semble marquer le point de départ d’un profond bouleversement dans la vie d’Ethan (je n’en dirai pas plus …). Et si ce dernier idéalise Victor Cracke, c’est précisément pour « justifier les changements radicaux qu’il a imprimés à (sa) vie ».<br />
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Angoissée à l’idée de trop en dévoiler, je finirai simplement en vous citant le Bookreporter : « Après l’ultime rebondissement, une seconde lecture s’impose pour voir à quel point Kellerman nous a manipulés ». Plus tard, peut-être…<br />
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<i><b>Envie … d’un extrait : </b></i><br />
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"Je ne suis pas détective. Et je ne devais rien à Victor. Il était peut-être mort, peut-être pas, je m'en fichais pas mal. La seule chose qui m'importait, c'étaient ses œuvres, et, ça, je les avais. Par kilos."<br />
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" Tu ne peux pas nier qu'il y a un aspect de démence dans son œuvre. Sa façon obsessionnelle de remplir chaque centimètre carré de papier... Et puis il n'y a qu'un fou pour dessiner pendant quarante ans et tout planquer dans des cartons".<br />
</span></span><i><b><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;"></span></span></b></i></div>Envie de livreshttp://www.blogger.com/profile/07824164920049490653noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2644409939042604182.post-82613032500026064382011-03-23T14:33:00.007+01:002011-04-13T16:59:13.172+02:00Soirée Sushi - Agnès Abécassis<div align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: center;"><span style="line-height: 115%;">(Éditions Calmann-Lévy, 2010, 179 p. et Livre de Poche, 2011, 179 p.).</span></div><div align="center" class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRVpbzASsL-ct8n81TL9Oc5J10u4PCXPg3cloV8Cd1E7pOcTWCVOLf_jioVeI25CSJsoyt57TxhcDJb36-wDEc5jhY0438-urGx-NoMcDP0JKvhbXaLDntjSCZuZ0r8cfM-_srpmSgjMg/s1600/Soiree-sushi.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRVpbzASsL-ct8n81TL9Oc5J10u4PCXPg3cloV8Cd1E7pOcTWCVOLf_jioVeI25CSJsoyt57TxhcDJb36-wDEc5jhY0438-urGx-NoMcDP0JKvhbXaLDntjSCZuZ0r8cfM-_srpmSgjMg/s320/Soiree-sushi.jpg" width="224" /></a></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><i><b><span style="line-height: 115%;">Envie de … résumer : </span></b></i></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="line-height: 115%;">« Quand le cœur est à nu, rien ne vaut le poisson cru ! » (Site officiel d’Agnès Abécassis)</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; line-height: 115%;">Rebecca, récemment divorcée (pour la deuxième fois), Hortense, larguée par un homme marié, et Séraphine, tout juste séparée car « publiquement cocufiée » : c’est autour de sushis, ces spécialités japonaises à base de poisson cru, que ces trois amies fraîchement célibataires vont échanger leurs angoisses, leurs joies et leurs craintes, le tout saupoudré d’une bonne dose de potins si croustillants qu’on ne peut que les partager.</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="line-height: 115%;"><br />
</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><i><b><span style="line-height: 115%;">Envie de … donner mon avis : </span></b></i></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="line-height: 115%;">Un concentré d’ondes positives ! </span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">D'une manière générale, Soirée Sushi se distingue du Chick-Lit "traditionnel" par ses ingrédients, et c'est là ce qui fait tout son intérêt : pas de groupe de copines perchées sur des Jimmy Choo, brushées et manucurées, qui sirotent des cocktails dans le dernier endroit branché. Ici, place au réalisme avant tout ! Du coup, je me suis sentie proche des personnages, comme si j'avais participé à la soirée !</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="line-height: 115%;">Léger, drôle et touchant, le portrait de ces femmes tiraillées entre leur rôle de mère de famille désarmées face à des ados aussi mystérieux que déconcertants, et leur cœur de femme, déçu, délaissé ou malmené, fait tout simplement … du bien. </span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="line-height: 115%;">Détentrice habile des clés de l’humour, Agnès Abécassis en fait (très) bon usage ; on s’amuse, on sourit, parfois même on rit. Le ton est naturel et juste. </span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="line-height: 115%;">Je ne peux m’empêcher de saluer les clins d’œil de l’auteure, qui s’amuse notamment avec les titres des « guides pratiques pour rencontrer l’âme sœur et faire durer son couple » écrits par Séraphine (allez, je vous en cite un : « Les Hommes viennent de Mars, et parfois ils feraient mieux d’y rester » !). </span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="line-height: 115%;">Mention spéciale également aux séances d’analyse du double sens caché des SMS. De même pour le décodage (devrais-je dire la tentative de décodage ?) de la psychologie des ados…</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="line-height: 115%;">Bref, un vrai régal (même si vous n’aimez pas le poisson cru). Un réel moment de détente.</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><i><b><span style="line-height: 115%;">Envie … d’un extrait (ou deux !) : </span></b></i></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="line-height: 115%;">« Quand on me parle de remariage, j’ai l’impression qu’on me propose une autre chute de cheval après celle que je viens de faire. Ça suffit les ruades, hein, c’est bon, j’arrête de monopoliser les salles des mairies pour y contorsionner ma liberté sur des canassons. Chaque représentation me coûte trop cher ».</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="line-height: 115%;">« L’âge ingrat n’est pas une bonne façon de définir ce qui lui arrive, car ses cheveux bruns, très gras, luisent comme si elle se shampooinait à l’Isio 4 »</span></div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="line-height: 115%;">Bonne soirée sushi ! </span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div>Envie de livreshttp://www.blogger.com/profile/07824164920049490653noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2644409939042604182.post-90782271868917571202011-03-23T12:31:00.007+01:002011-04-13T16:59:50.881+02:00Le Voisin - Tatiana De Rosnay<div align="center" class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;">(Éditions Héloïse d’Ormesson, 2010, 235 p. et Livre de Poche, 2011, 286 p.)</span></span></div><div align="center" class="MsoNormal" style="text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: small;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMIQCSuOYVJAoJGG0w8B2Nz0_sBtWjItqnGNNOPOAmXz21nDhxD4HXhOQOtuM8fPboj9uJKyHC2WvHbiOfGRDQ2oLUBeysb0uXDMxMCPpaRBP2R1zmQwqPaavDseR1oUCYhTG8t0q6Ao4/s1600/9782253127734.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMIQCSuOYVJAoJGG0w8B2Nz0_sBtWjItqnGNNOPOAmXz21nDhxD4HXhOQOtuM8fPboj9uJKyHC2WvHbiOfGRDQ2oLUBeysb0uXDMxMCPpaRBP2R1zmQwqPaavDseR1oUCYhTG8t0q6Ao4/s320/9782253127734.jpg" width="198" /></a></span></div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8GB0rm_RAbY_oZ_6boqR-kb22a51KR0I6660f3kR6_7qGXh3qMH5HXw3LxX61-GJWsjS0QiXdMnt3ncrEUBO7gr19A1PnSC4rLmH7M77JTZYlE_GLeCMFo6GMJdV6vxT_JNh4C0YNAGs/s1600/9782350871387FS.gif" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8GB0rm_RAbY_oZ_6boqR-kb22a51KR0I6660f3kR6_7qGXh3qMH5HXw3LxX61-GJWsjS0QiXdMnt3ncrEUBO7gr19A1PnSC4rLmH7M77JTZYlE_GLeCMFo6GMJdV6vxT_JNh4C0YNAGs/s320/9782350871387FS.gif" style="cursor: move;" width="220" /></a><span style="font-size: small;"> </span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><b><span style="line-height: 115%;"><i>Envie de … résumer :</i> </span></b></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;">Une banale histoire de voisinage ?</span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;">Un mari souvent absent. Un métier qui ne l'épanouit guère. Un quotidien banal. Colombe Barou est une femme sans histoires. Comment imaginer ce qui l'attend dans le charmant appartement où elle vient d'emménager ? À l'étage supérieur, un inconnu lui a déclaré la guerre. Seule l'épaisseur d'un plancher la sépare désormais de son pire ennemi... Quel prix est-elle prête à payer pour retrouver sommeil et sérénité ?</span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;"><i><b>Envie de … donner mon avis : </b></i></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;">Le hasard du calendrier fait parfois bien les choses … Je terminai Le Voisin la veille de ma visite au Salon du Livre de Paris Edition 2011, au cours duquel je rencontrai Tatiana De Rosnay (et lui fis dédicacer mon exemplaire du Voisin, bien évidemment … !).</span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;">Je garde de Tatiana l’image d’une femme souriante et accessible,</span> <span style="line-height: 115%;">disposée sans hésitation aucune à prendre la pose aux côtés de ses lecteurs, et surtout, une femme non dénuée d’humour.</span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;"></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;"></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;"></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;"></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;"></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;">Mais focalisons-nous maintenant sur Le Voisin. Pour commencer, j’ai été tout particulièrement touchée par le portrait de cette femme sobre et ordinaire, pour ne pas dire fade à première vue, dont le métier lui-même reflète la personnalité : bien qu’elle rêve d’écrire un jour son propre livre (projet dans lequel elle ne parvient pas à se lancer), Colombe « écrit des livres qui ne porteront jamais son nom sur la jaquette ». « Nègre » dans une maison d’édition, Colombe vit dans l’ombre, non seulement à son travail, mais tout autant à la maison : dans l’ombre de sa sœur, qu’on écoute et qu’on respecte ; dans l’ombre de son mari qui, absent régulièrement du foyer, ne mesure pas la dévotion sans limite de sa femme au bien-être de ses enfants et de lui-même.</span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;">Ce décor planté, Tatiana De Rosnay nous décrit l’enfer de cette femme confronté au comportement énigmatique (non, je n’en dirai pas plus !) de son voisin du dessus, ennemi intime dont elle ne connaît que le nom. </span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;">La tension est palpable, et le malaise bien réel : taxée de « bobonne à l’imagination débordante », Colombe se bat pour prouver (et peut-être aussi SE prouver ?) qu’elle n’est pas folle. C’est là justement ce qui m’a empêché de poser le livre avant la fin : est-elle folle ? Décortiquant avec précaution le ressenti physique et psychique du personnage, l’auteure explore abondamment les ressorts de l’analyse psychologique, brouille les pistes et nous fait perdre pied. Mais c’est tellement bon !</span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;">Au fil d’un récit sombre et envoûtant, d’une l’intensité remarquable, Tatiana De Rosnay mêle habilement le registre du roman à celui du thriller. Le Voisin (le livre et le personnage !) a joué avec mes nerfs, et j’ai adoré ça … </span></span><br />
<br />
</div>Envie de livreshttp://www.blogger.com/profile/07824164920049490653noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-2644409939042604182.post-68089453039231387552011-03-23T11:07:00.002+01:002011-03-23T12:14:56.301+01:00Bienvenue !<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3BRK5c1eOVoK8RE_2Iajf1SdmWmhYk4h1ZCEePIktUs0tF4HOlcsfBZikcZGin5P-q1XIDwM3aywv-zb7JTnWV-2ZVkUn6UMiE9a5hs7np_aMDGLoNuzyI5NMDQDXGVYlXgjgOwUDtno/s1600/Hachette+Andr%25C3%25A9%252C+Jeune+femme+allong%25C3%25A9e+sur+des+coussins+lisant+vers+1900-1910%252C.Orsay.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="223" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3BRK5c1eOVoK8RE_2Iajf1SdmWmhYk4h1ZCEePIktUs0tF4HOlcsfBZikcZGin5P-q1XIDwM3aywv-zb7JTnWV-2ZVkUn6UMiE9a5hs7np_aMDGLoNuzyI5NMDQDXGVYlXgjgOwUDtno/s320/Hachette+Andr%25C3%25A9%252C+Jeune+femme+allong%25C3%25A9e+sur+des+coussins+lisant+vers+1900-1910%252C.Orsay.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i><i>Crédit photo RMN, Hachette André, Jeune femme lisant.</i></i></td></tr>
</tbody></table><br />
<div style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;">Chers lecteurs, Chères lectrices, </span></span></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;">Bonjour à tous et bienvenue sur <b>Enviedelivres.fr</b>, mon blog entièrement dédié à mes coups de cœur littéraires. Juriste de 23 ans, lectrice assidue et passionnée depuis mon plus jeune âge, l’envie m’est venue récemment de me lancer dans la tenue d’un blog, afin d’échanger et de communiquer avec des internautes qui partagent mon goût pour la lecture.</span></span><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;">Comme vous le constaterez au fil du temps, je tente de diversifier autant que possible mes lectures, afin de varier les plaisirs (le mien et le vôtre !), tout en restant fidèle aux genres littéraires que j’affectionne plus particulièrement : classiques, romans contemporains (francophones ou étrangers), Chick-Lit, thrillers, etc. </span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: center;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;">Je vous invite bien sûr vivement à me laisser des commentaires, afin de me faire partager vos impressions, pourquoi pas même vos critiques. Je me ferai une joie d’y répondre et d’échanger avec vous ! </span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;">J’attire cependant votre attention sur quelques règles élémentaires de respect et de courtoisie : les messages agressifs ou diffamatoires, les insultes et critiques personnelles, les grossièretés et vulgarités, et plus généralement tout message contrevenant aux lois françaises en vigueur, ne sont pas les bienvenus. Je compte sur vous !</span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;">Enfin, merci d’éviter le style SMS, non compréhensible par tout le monde et – il faut bien le dire - souvent désagréable pour les mordus de lecture que nous sommes !</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;">Voilà, tout est dit (ou presque) ! J’espère de tout cœur que vous prendrez autant de plaisir à parcourir ces pages, que j’en aurai moi-même à le nourrir et à le rendre toujours plus attractif. Je compte sur vous pour faire vivre ce blog avec moi !</span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;">Et s’agissant de ceux que la « fièvre livresque » n’aurait pas encore touchés, j’espère les convertir, et leur donner définitivement l’envie … de livres !</span></span><br />
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<div style="text-align: right;"><span style="font-size: small;"><span style="line-height: 115%;">Bonne lecture ! </span></span></div></div>Envie de livreshttp://www.blogger.com/profile/07824164920049490653noreply@blogger.com2